L'économie cognitive est en fait un mouvement d'idées économiques qui a pour point de départ la critique des modèles économiques apportés jusqu'alors. Elle rejette d'ailleurs le marxisme, le trotskisme, le maoïsme, et le retour du libéralisme ou ultralibéralisme.
L'économie cognitive pense que les outils conceptuels pertinents ne pouvaient pas venir des économistes précédents, la logique de l'évolution des sociétés reste hors de leur champ de perception.
L'économie cognitive prend une forme plus concrète, ses plus récents développements datent des années 80. C'est Gaudin qui rédige dans Les métamorphoses du futur, le chapitre « Economie cognitive » dans les années 8O. L'économie cognitive est censée prendre le relais de l'économie classique par de nouvelles théories : c'est une approche plus fondée de la réalité économique.
[...] Les acteurs possèdent dans leur for intérieur des raisonnements, qui sont soumis à des contraintes cognitives au niveau du recueil et du traitement des infos disponibles. C'est une rationalité cognitive limitée : elle se manifeste dans la vision du futur de l'acteur, composée des comportements d'investissement ou de spéculation, et dans les inférences croisées entre acteurs à l'œuvre dans les procédures d'enchères ou de négociation. Les dernières évolutions de ce mouvement ou économie cognitive allient le mental et le temporel. [...]
[...] Les investissements et les services y on été rajoutés. L'économie cognitive considère que l'essentiel n'est pas de comprendre les transformations de la matière qu'effectue l'industrie, mais les causes immatérielles, qui s'expriment dans les processus de reconnaissance qui habitent la société. La production n'est qu'un sous-produit. Les démarches de l'économie cognitive sont inspirées de scientisme et utilisent les sciences dures, mais avec une démarche plus fondée philosophiquement. L'examen des savoir-faire : la spécialisation Pour l'économie classique, la spécialisation est indubitablement bénéfique. [...]
[...] Un logiciel est partiel : c'est un des fondements profonds de la réalité vivante. Définition de l'économie cognitive Il s'agit de ma contestation de la mesure des performances économiques et la définition de ce qui est appelé économie. Dans les théories économiques déjà rencontrées, la mesure des phénomènes réduit considérablement la réalité. L'entreprise est représentée par sa comptabilité, est finalement réduite à ses résultats comptables. L'économie d'un pays est réduite aux agrégats de ses comptes nationaux. La problématique que pose l'économie cognitive est la suivante : ces données que les économistes considèrent comme évidemment représentatives de la réalité, sont-elles vraiment pertinentes pour décrire l'économie ? [...]
[...] L'information a un coût psychologique et économique indépendant du message. L'information possède une autonomie suffisante pour être une marchandise qui peut être échangée. La connaissance et le capital humain sont deux objets de l'économie cognitive. En économie cognitive, la connaissance est la forme idéelle d'un stockage de flux formant un patrimoine individuel complété par un patrimoine physique définition donnée par Bernard Walliser. L'apprentissage et la mémorisation des connaissances sont deux points étudiés par l'économie cognitive. Le savoir peut être traité comme un capital économique. [...]
[...] Baudin donne un exemple pertinent dans son livre Introduction à l'économie cognitive : l'aéroport, exemple de choix économiques proche des réalités urbaines. On construit un aéroport à cinquante kilomètres du centre-ville d'une grande agglomération. Pour le desservir, il y a deux solutions : Soit ils élargissent l'autoroute existante ou ils prolongent le RER jusqu'aux aérogares. Supposons que cet aéroport ait une capacité de 80000 voyageurs par an. Avec une autoroute, si chaque voyageur fait cent kilomètres à un euro litre, cela fait une dépense de 5 milliards de francs par an. [...]
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