Selon un récent sondage l'environnement se trouve être à côté du chômage et des inégalités, une des trois premières préoccupations des français. Or le développement durable n'est qu'un concept très récent, il a été ainsi défini en 1987 par la commission présidée par Mme Brundtland, actuellement directrice générale de l'OMS, comme un «développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Ce qui implique qu'on ne mette pas « en danger les systèmes naturels qui nous font vivre: l'atmosphère, l'eau, les sols et les êtres vivants ». Cette définition cherche à concilier le souci, cher au Nord, de conservation de la nature, et le désir de développement du Sud, constituant ainsi une forme de compromis diplomatique. Cependant cette définition a soulevé en 1987 des polémiques notamment en ce qui concerne sa traduction. En effet dans le rapport Brundtland, rédigé en anglais, l'adjectif utilisé était « sustainable » qui peut être littéralement traduit par « soutenable » ce qui en change alors le sens et les objectifs.
Quoiqu'il en soit on attribue traditionnellement au développement durable trois dimensions. La première, la dimension environnementale est explicitement contenue dans sa définition, elle est inséparable du souci des générations futures. Les deux autres dimensions économique et sociale, découlent directement du premier objectif du développement durable : la satisfaction des besoins.
On peut en outre rajouter que le concept relève plus généralement de l'interdisciplinarité, car l'aspect scientifique des biens environnementaux appelle des connaissances diverses notamment en chimie ou en physique.
Le développement durable est sans conteste un concept nouveau très à la mode, mais dont la mise en pratique pose problème. On peut alors se demander si cet intérêt récent pour le développement durable va perdurer : va-t-il devenir un des enjeux majeurs du 21éme siècle ou tombera t il en désuétude, pour ne rester que l'utopie d'un temps?
Il convient de s'interroger tout d'abord sur les problèmes que soulèvent notre développement actuel pour voir en quoi en développement durable à travers les objectifs qu'il pose est nécessaire. Nous verrons ensuite, comment sa mise en place s'effectue dans les faits et si elle est efficace. Nous étudierons enfin les thèses qui s'opposent à ce concept, et les limites pratiques ou théoriques qu'il rencontre.
[...] Ces indicateurs rencontrent certaines limites. En effet, le PIB ne tient pas compte ni du travail domestique, ni des activités relevant de l'économie souterraine. Il ne prend pas en compte les nuisances liées à l'activité productive puisqu'il mesure des augmentations quantitatives qu'il conviendrait de soustraire si l'on cherchait à mesurer le progrès social. Ainsi, l'augmentation de la production d'alcool et de tabac, l'accroissement des maladies qu'il faut soigner, la pollution qu'il faut combattre constitue autant d'occasion d'accroître la production nationale. [...]
[...] Il faut noter que de plus ce sont les pays les plus pauvres qui souffrent des conséquences néfastes (notamment sur l'environnement) des activités des pays du Nord. Ainsi, juste à titre d'exemple, ce sont les 20% d'habitants des pays les plus riches qui émettent 53% du CO2 rejeté dans l'atmosphère. A travers tous ces exemples on remarque que notre mode de fonctionnement actuel ne peut perdurer d'autant plus que si les pays émergents adoptent notre mode de consommation la situation deviendra intenable. Il semble donc nécessaire d'adopter un mode de développement plus approprié. [...]
[...] Cette conférence a adopté pour les Etats industrialisés des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de d'ici 2008-2012. Cet objectif va dans le sens d'une réorientation des politiques énergétiques. C'est lors de cette conférence qu'est institué le principe de Pollueur payeur Chaque pays aurait un certificat de pollution avec un taux de pollution à ne pas dépasser. Toutefois certains pays ne polluant pas peuvent revendre leur certificat à des pays plus pollueurs. On se rappelle également que les Etats-Unis ont refusé de signer ce protocole. [...]
[...] Ce document de 256 pages est structuré en 40 chapitres tous agencés de la même manière : Une analyse de la situation, suivie de l'exposé des stratégies et des solutions à mettre en œuvre et de l'évaluation des besoins financiers. Tous les thèmes que nous allons retrouver dans les conférences qui suivent sont des thèmes qui ont été énumérés dans l'Agenda 21. Cet Agenda est donc la base de toute action pour le développent durable. Depuis la conférence de Rio le développement durable est devenu une référence inévitable dans les conférences des Nations Unies. Les autres conférences Ainsi les années 90 ont vu se succéder de multiples conférences organisées par l'ONU. [...]
[...] Il y a donc au moins deux conditions à la mise en œuvre de ce principe. La première est la gravité présumée du risque, la seconde est l'incertitude scientifique qui affecte l'appréhension de ce risque. Ce principe représente un cadre nouveau à l'appréhension du progrès technique, voué à se substituer à la vieille idéologie du progrès qui crédite d'emblée les techniques nouvelles de bienfaits sociaux. L'écologie industrielle pourrait former une deuxième modalité de mise en œuvre du développement durable. Dans un premier temps on peut entendre par écologie industrielle la volonté systématique de réduire les flux de matière et d'énergie, de produire le minimum de déchets et ce, dans le cadre d'un ensemble de site de production. [...]
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