Dette publique française, fardeau, crise financière d 2008, faillites bancaires, conflits sociaux, zone euro, endettement des pays, marchés financiers, déficit budgétaire, ressources publiques, croissance, critères de Maastricht
La crise financière de 2008 s'est transformée rapidement en crise économique : arrêt des investissements des entreprises, faillites bancaires, secteur automobile en grande difficulté (faillite de General Motors). Que ce soit par le soutien financier apporté à l'économie ou par la diminution des recettes fiscales due à la récession, les états ont été fortement impactés par la crise et ressentent aujourd'hui les dures conséquences financières. Les médias ne cessent de relater les différents conflits sociaux historiques dans les pays de la zone euro, comme en Grèce ou en Espagne. Tous ces pays ont un point commun : un fort taux d'endettement (plus de 100 % du PIB en Grèce) et des difficultés à trouver des fonds sur les marchés financiers.
[...] L'exemple qui illustre le plus la mise en place d'une politique keynésienne est le Grand Emprunt Sarkozy de 35 milliards d'euros ayant pour mission d'investir dans l'innovation, le développement durable, bref des secteurs porteurs de croissance Le maintien du niveau de vie grâce à l'endettement Aujourd'hui, on constate que l'endettement de la France ne cesse de croître depuis une trentaine d'années. Mais la croissance de la dette n'est pas forcément incompatible avec de hauts niveaux de vie. On peut même affirmer que la dette joue un rôle moteur dans le développement de la prospérité, car les déficits budgétaires successifs ne servent pas seulement à soutenir l'effort de croissance, mais à subvenir aux dépenses de fonctionnement de l'Etat et de sécurité sociale comme les traitements des fonctionnaires et les retraites. Conséquences négative 1. [...]
[...] L'État émet de la dette sous forme de produits financiers tels que les obligations assimilables du Trésor, les bons du Trésor à intérêt annuel et les bons du Trésor et à intérêts précomptés. C'est l'Agence France Trésor qui gère et émet la dette sur les marchés financiers. Le rôle crucial des agences de notation. Il existe trois agences internationales que sont Fitch, Standards and Poor's et Moody's. Elles ont pour rôle de donner une note impartiale sur la dette d'un État et sa capacité à la rembourser. Cette note va avoir un impact sur le taux auquel l'Etat va pouvoir emprunter. La France a la meilleure note « AAA ». [...]
[...] La dette publique française est détenue à par des étrangers. Tout le monde peut décider de prêter à l'état français. On trouve notamment : - Les investisseurs institutionnels (« zinzins ») : Organismes de Placements Collectifs en Valeur Mobilières ou OPCVM (notamment des fonds de pension). - Les établissements financiers (banques, assurances) - Des états étrangers : la Chine est par exemple le 1er créancier des États-Unis à travers les bons du Trésor américain (t-bond) et autres obligations (bonds) L'évolution de la dette de la France La dette de l'État français est passée de 64 milliards d'euros en 1980 (14 du PIB à 1145,4 milliards en 2005 (66,4 %) ; en 2009 et plus de en 2010 selon les dernières prévisions. [...]
[...] La dette publique se mesure en pourcentage du Produit Intérieur Brut indicateur de la richesse créée par les agents économiques publics et privés. En France, le budget de l'année 2011 (qui vient d'être voté) fait apparaître un déficit à hauteur de du PIB. Ce nouveau déficit porterait la dette publique totale à du PIB, une prévision qui serait en baisse par rapport à 2010 (83,6 La France n'est pas le seul État avec un niveau d'endettement élevé. D'autres pays de la zone euro le sont aussi : Espagne (64,9 Irlande (77,3 Allemagne (78,8 Portugal (85,5 Grèce (124,9 en 2010. [...]
[...] Si cela arrivait, la dégradation de la note aurait pour effet une diminution de la confiance sur les marchés financiers. Le risque étant plus élevé pour les investisseurs, les taux d'intérêt augmenteraient et le service de la dette serait encore plus pesant pour les États. C'est un cercle vicieux dont ils doivent se méfier s'ils veulent éviter une cure d'austérité drastique comme en Grèce. Conclusion La dette publique peut être un fardeau. Tout dépend du choix des politiques économiques adopté par le gouvernement. [...]
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