Déterminants de l'investissement, investissement brut, investissement net, investissement de remplacement, offre, demande, investissement matériel, investissement immatériel, entreprise
Selon l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt, « Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain et les emplois d'après-demain ».
L'investissement est l'ensemble des dépenses qui visent à augmenter les capacités productives d'une entreprise, c'est donc une formation de capital au cours d'une période donnée. Il désigne ainsi un flux faisant varier le stock de capital existant.
Il existe différents types d'investissement. On parle tout d'abord d'investissement brut pour désigner le regroupement de l'investissement net, qui provoque une augmentation du stock de capital, et de l'investissement de remplacement, qui est mis en place pour pallier la diminution du stock de capital due à l'usure et à la désuétude. La comptabilité nationale désigne l'investissement brut par la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) et l'investissement de remplacement par la Consommation de Capital Fixe.
[...] On observe depuis une vingtaine d'années des fluctuations du taux d'investissement. Actuellement les entreprises françaises investissement bien moins que leurs concurrentes allemandes et même italiennes. Cependant, l'accélération progressive de l'activité et le besoin de renouveler les capacités de production après une phase marquée d'ajustement soutiendraient le redémarrage de l'investissement en équipement notamment. Les déterminants traditionnels (le taux de profit, le taux d'intérêt, le taux d'utilisation des capacités de productions et la demande anticipée) semblent montrer leurs limites puisque récemment les anticipations issues de l'étude de ces facteurs n'ont pas correspondu à la réalité. [...]
[...] D'autre part, le secteur d'activité de l'entreprise joue également : on considère en effet que la contrainte exercée par le taux d'intérêt est plus importante dans le secteur tertiaire que dans le secteur industriel Les profits anticipés déterminent la rentabilité d'un investissement Dans sa décision d'investir, l'entreprise va prendre en considération ses profits anticipés (profits futurs qu'elle pense réaliser grâce à ses investissements). Il s'agit donc de la détermination de la rentabilité d'un investissement prévu. Notons Rt le profit attendu de l'investissement au moment t et R la valeur actuelle de l'ensemble des revenus qui seront attendus de l'investissement. [...]
[...] Les entrepreneurs étant des agents rationnels cherchant à maximiser leur profit, ils n'investiront pas dans ce genre de période, car tout investissement présente un risque et est irréversible Les coûts relatifs des facteurs de production et leur taux d'utilisation La demande n'aura un effet positif sur l'investissement que si toutes les capacités de production dont l'entreprise dispose déjà sont pleinement utilisées, c'est-à-dire si le taux d'utilisation des capacités de production est maximal. Si tout le matériel n'est pas utilisé, les entreprises n'ont aucun intérêt à réaliser un investissement coûteux, il est préférable pour elles de mettre à profit les équipements dont elles disposent déjà, suffisants pour répondre à la demande. Le taux d'utilisation des capacités de production agit dans deux directions paradoxales sur l'investissement. On constate sur le long terme que les entreprises parviennent à produire plus avec une même quantité de biens d'équipements. [...]
[...] En effet, dans ce contexte de crise, il parait vital de relancer la croissance pour augmenter les recettes de l'État et ainsi réduire sa dette publique. Pour améliorer sa situation, la France pourrait encourager les entreprises innovantes et jouer sur son cadre réglementaire pour inciter à la concurrence et à la flexibilité et ainsi relancer l'investissement. Sources : www.senat.fr Économie, Beitone et al., 4e édition, Aide-mémoire. [...]
[...] D'abord, elle permet de mieux choisir les projets d'investissement en les classant selon leur rentabilité. Il suffira de choisir celui qui aura la rentabilité la plus élevée. Ainsi, les profits anticipés de l'entreprise sont mis en évidence : l'efficacité marginale du capital étant dépendante des profits anticipés, plus ces derniers seront élevés, plus on constatera un déplacement de l'emc vers la gauche, et donc plus il y aura d'investissements. Ce déplacement s'explique également par les esprits animaux des entrepreneurs, facteur selon lequel lorsque les entrepreneurs ont confiance en la conjoncture, ceux-ci vont pouvoir anticiper les profits reçus qui seront d'un montant supérieur. [...]
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