Lorsqu'une entreprise européenne achète à l'étranger des biens, des services ou des actifs financiers, des euros (ou des dépôts bancaires en euros) doivent être transformés en devises (ou en dépôts bancaires en monnaies étrangères) avec lesquelles on paye les biens, les services ou les actifs financiers achetés. Le lieu où cette conversion a lieu est le marché des changes. Il a également son importance parce que c'est là que le taux de change - le prix d'une monnaie par rapport à une autre - est déterminé. Pendant longtemps, les taux de change ont été fixés par les gouvernements, qui demandaient aux banques centrales d'intervenir pour assurer le maintien des parités (les prix relatifs entre monnaies) qu'ils avaient définies.
[...] En d'autres termes, les variations relatives du taux de change se déduisent de l'écart d'inflation entre pays. La balance commerciale (ou appelée encore la balance des transactions courantes) est l'un des trois compartiments de la balance des paiements. Selon les théoriciens, les taux de change devraient être à leur niveau optimum lorsque la balance des transactions courantes est stable. Lorsqu'un pays importe un produit, la facture sera effectuée en devise du pays exportateur du produit. L'importateur doit alors acheter la devise du pays exportateur et vendre sa propre monnaie. [...]
[...] Les années 1990 enregistrent un vaste mouvement de libération financière et une instabilité accrue des taux de change. Les crises de change se multiplient dans le monde, notamment au Mexique (1994), en Asie du Sud-est (1997), en Russie (1998) et au Brésil (1999) Face aux évolutions très marquées des monnaies depuis l'ouverture de la période de flottement en 1973 et de surcroît depuis la globalisation des places financières internationales, il est alors de plus en plus complexe de déterminer quels phénomènes économiques sont à l'origine des mouvements des taux de changes. [...]
[...] Dans ces conditions, il y aurait un excédent de la demande d'actifs en Euros (obligations et actions) par les banques centrales. Mais le déficit de l'offre d'actifs en Euro pour les banques centrales s'expliquerait par l'excédent extérieur de la zone euro. Dés lors, la combinaison, excédent extérieur en zone euro et hausse de la demande d'actifs libellés en euro, se traduit par une appréciation de la monnaie européenne. L'Euro prend qui avait pris la forme d'une nouvelle monnaie de réserve internationale pour les banques centrales, qui ont l'habitude d'investir leurs réserves en dépôts et en obligations sans risques, et pour les agents privés puisque les actions et les obligations sont des titres de long terme, a chuté aujourd'hui à son point de départ. [...]
[...] Soit i : le taux d'intérêt sur le marché monétaire national (à 1 an par exemple) Soit : le taux d'intérêt sur le marché monétaire étranger (à 1 an) Soit E : le taux de change au comptant côté à l'incertain de la monnaie nationale. On rappelle que le taux de change à l'incertain correspond au nombre de devises nationales (par exemple l'EUR) nécessaire pour acheter une unité de devises étrangères (par exemple l'USD). Ainsi la cotation à l'incertain de l'EUR correspond au cross USD/EUR. Soit F : le taux de change à terme (dans 1 an) de la monnaie nationale, côté à l'incertain, et fixé aujourd'hui. [...]
[...] Les écarts de productivité et les conséquences qu'ils peuvent engendrer sur l'évolution des prix et sur les taux de change sont fondamentaux. Ceci explique l'importance de certains indices statistiques aux Etats-Unis tels que le salaire horaire moyen issu de l'enquête mensuelle du bureau of labor statistics mais aussi le calcul de la rémunération horaire et des coûts salariaux unitaires, calculé sur la base des comptes nationaux et de l'enquête emploi mensuelle. C. Les politiques monétaires Les divergences conjoncturelles se sont traduites par des orientations différentes des politiques monétaires. [...]
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