L'épargne est la part du revenu qui n'est pas consommée. Au sens de la comptabilité nationale, l'épargne est le solde du compte d'utilisation du revenu disponible (revenu disponible moins consommation finale). Pour les néoclassiques, l'épargne est un préalable à l'investissement et donc à l'accumulation du capital qui est la source principale de croissance économique à long terme.
L'épargne serait donc un facteur de croissance important qu'il faudrait stimuler. Dans cette optique, il semble essentiel de connaître les facteurs favorisant l'épargne.
On se situe dans un cadre néoclassique. Les ménages font un arbitrage consommation présente - consommation future (épargne) en fonction du taux d'intérêt
[...] Conclusion : Il existe de nombreux déterminants du niveau d'épargne qui vont l'influencer différemment et vont parfois jouer de manière contradictoire. Il est donc difficile de savoir sur quel levier jouer pour inciter à épargner. Par ailleurs, nous nous sommes concentrés sur le niveau de l'épargne, mais on aurait pu se pencher sur les déterminants de la structure de l'épargne (épargne placée vs épargne thésaurisée, épargne à court ou long terme . Remarque : Il est aussi possible de classer ces différents déterminants en deux parties : pourquoi pas facteurs conjoncturels et facteurs structurels. [...]
[...] On distingue trois phases : deux phases de désépargne (jeunesse et retraite) compensées exactement par une phase d'épargne pendant la vie active. Sur une vie, l'épargne nette des individus est nulle. Mais par contre, la structure de la population va jouer sur le niveau d'épargne : une pyramide des âges à base large et sommet étroit va se traduire normalement par un plus faible niveau d'épargne qu'une pyramide des âges en as de pique (cas français). Le système de retraite devrait aussi jouer sur le niveau d'épargne. [...]
[...] Il y a deux effets du taux d'intérêt sur l'épargne : un effet substitution : une hausse du taux d'intérêt renchérit la consommation présente par rapport à l'épargne. Une hausse du taux d'intérêt entraîne une hausse de l'épargne. un effet revenu : une hausse du taux d'intérêt permet d'augmenter la consommation présente et future. L'épargne est fonction croissante du taux d'intérêt. On a donc une épargne croissante avec le taux d'intérêt. Par ailleurs, l'incertitude va conduire à introduire une prime de risque au taux d'intérêt qui va donc augmenter d'autant. L'épargne va donc s'accroître à travers une épargne de précaution. II. [...]
[...] L'épargne serait donc un facteur de croissance important qu'il faudrait stimuler. Dans cette optique, il semble essentiel de connaître les facteurs favorisant l'épargne. Quels sont les déterminants de l'épargne ? Nous verrons dans un premier temps l'influence du revenu, puis, dans un second temps celle du taux d'intérêt et enfin, celle de la structure démographique sur le niveau d'épargne. I. L'influence du taux d'intérêt sur l'épargne On se situe dans un cadre néoclassique. Les ménages font un arbitrage consommation présente - consommation future (épargne) en fonction du taux d'intérêt. [...]
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