L'avenir de la croissance est aujourd'hui incertain : les prévisions de croissance ont été réévaluées à la baisse de 2,3% à 2% pour 2001 et de 2,5% à 1,5% pour 2002. Ce ralentissement est-il lié à la structure même du processus de croissance ou bien à des facteurs sur lesquels il est possible d'agir ? En d'autres termes, la croissance est-elle un phénomène de lui-même limité ou bien est-il possible d'accélérer de nouveau la croissance par des mesures appropriées ?
[...] Conclusion La croissance est un phénomène complexe ; ses déterminants le sont donc nécessairement. Il ne s'agit donc pas, dans les différentes théories qui recherchent les déterminants de la croissance, d'en choisir une pour exclure les autres ; chacune d'entre elle permet de comprendre une partie des déterminants de la croissance ; il faut croire que ces déterminants agissent entre eux. On pourra en conclusion retenir principalement ceux-ci : le travail (donc la population), le capital (donc l'épargne), les ressources illimitées (capital humain, éducation, recherche-développement), l'incitation à innover, les ressources limitées. [...]
[...] Dans le modèle de Romer, la production de connaissances par le secteur de la RD peut de faire avec des rendements marginaux croissants. L'accumulation du capital humain : le capital humain est l'ensemble des capacités d'un individu susceptibles de contribuer à son efficacité productive. Or la production de savoir peut se faire à rendements croissants : le coût de développement du savoir d'un individu est d'autant plus faible que le stock de connaissances auxquelles il a accès est élevé. L'offre publique d'infrastructures : les investissements faits par l'Etat en infrastructures développent et facilitent la circulation des informations, des personnes, des biens ; ils influencent donc positivement le secteur privé car ils sont des facteurs d'économies externes pour les entreprises. [...]
[...] Cet indicateur est essentiel dans l'économie nationale, dans la mesure où il détermine les revenus des agents, l'emploi et l'investissement. Plus encore, la croissance économique est un facteur de l'amélioration du bien-être d'une population : augmenter la production, c'est augmenter les possibilités de consommation des agents. Il importe donc de s'interroger sur ce qui détermine la croissance ; connaître les déterminants de la croissance peut en effet permettre d'agir sur ces déterminants afin de créer les conditions de la croissance. [...]
[...] Boccara) elle reprend la thèse de la baisse tendancielle du taux de profit. En effet, dans la phase le taux d'exploitation croît plus vite que le capital ; le taux de profit croît donc. Mais au bout d'un certain point, la loi des rendements décroissants entre en jeu : plus l'accumulation de capital augmente, plus la plus-value baisse : c'est la loi de la baisse tendancielle du taux de profit. Les investisseurs ne sont donc plus incités à investir, puisque la motivation de leur investissement est la plus-value. [...]
[...] Les cycles courts : Les cycles d'affaires de Juglar : il dure en moyenne dix ans. D'abord une phase d'expansion : hausse de production en volume, inflation, développement du crédit ; puis crise de quelques semaines se traduisant par une crise boursière et des faillites : ensuite une phase de dépression : déflation et contraction de la production ; enfin, une phase de reprise, correspondant au minimum du cycle. Les cycles de Kitchin : cycles courts d'environ 42 mois : en période de croissance, les entreprises constituent des stocks, ce qui a un impact positif sur l'activité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture