Les déterminants «classiques» de la croissance

Thèmes abordés

Déterminants classiques, croissance, rôle de l'investissement, progrès technique, croissance démographique, capital humain

Résumé du document

La croissance est un processus très important des économies contemporaines, mais auquel les économistes se sont intéressés depuis seulement le début du XIX siècle. En effet, il y a plus de deux siècles, la croissance économique ne faisait pas partie de la préoccupation des économistes, si l'on excepte quelques un comme Jean-­Baptiste Say dans son Traité d économie ou encore David Ricardo. Ces derniers appartiennent au courant de pensée sur la croissance économique dit « classique » où la croissance est temporaire, mineure et condamnée à s'arrêter rapidement. Le premier économiste à avoir vraiment abordé la question de la croissance est l'Autrichien Schumpeter qui fait du progrès industriel la clé de la croissance, en effet il met en avant le rôle de l'innovation dont le principal acteur est le chef d'entreprise. Un économiste américain, Robert Solow, appartenant au courant de pensée néoclassique, explicite en 1957 dans le cadre d'analyse de référence que l'investissement explique la croissance.

Extraits

[...] Selon Domar, pour analyser le processus de la croissance, il faut voir l'investissement non seulement comme un instrument générateur de revenu, mais aussi comme un créateur de capacités de production. L'investissement induit donc deux effets, un effet de demande et un effet d'offre. Lorsqu'un entrepreneur investit, il achète de nouvelles machines, fait travailler les ingénieurs, des ouvriers. Il est clair que l'investissement crée des revenus supplémentaires dans l'économie. Ainsi, sur le plan macroéconomique les agents deviennent plus riches, entrainant ainsi une augmentation de la demande de biens. Mais, l'entrepreneur en investissant va également pouvoir produire plus de biens. [...]

[...] Dans les deux cas, il s'agit des employés les plus qualifiés. Les précaires, les personnes proche de la retraite sont donc très peu concerné par la formation. De plus, pour accéder à la formation, mieux vaut travailler dans une grande entreprise des employés de grande entreprise accèdent à la formation). Le rôle de l'état dans l'amélioration du capital humain consiste à améliorer l'éducation et à inciter les entreprises à former leurs salariés. En effet la formation pour les salariés d'une entreprise est essentielle car les techniques évoluent tout le temps. [...]

[...] L'investissement en capital physique est un déterminant de la croissance, mais le seul ? La croissance démographique est peut être un autre déterminant, mais une relation entre croissance démographique et croissance économique? Tout d'abord d'un point de vue statistique, grâce aux données de différents pays, il n'existe presque aucune corrélation entre la croissance démographique et la croissance économique. Néanmoins, si l'on s'en tient à des pays parvenu a un stade particulier de leur développement, on peut constaté qu'il existe deux effets opposés de la croissance de la population sur la croissance économique, une corrélation positive et une corrélation négative. [...]

[...] Ces différents économistes et courant de pensée permettre de mettre en avant les différents déterminants classique de la croissance; les facteurs de production, de population et de progrès technique. La croissance est généralement mesuré grâce au Produit Intérieur Brut mais quels sont les déterminants de la croissance économique et existe une corrélation entre ces différents facteurs et la croissance? Nous analyserons dans notre synthèse les différents facteurs de la croissance ainsi que leurs corrélations avec la croissance économique. La croissance étant l'augmentation de la production, il faut, pour en trouver les origines, se tourner vers ce qui est nécessaire pour produire il convient donc d'expliquer le rôle essentiel des facteurs de production, c'est à dire le capital (tous ce qui est matériel et qui va permettre de produire) et le travail (utilisation de la population active par l'économie). [...]

[...] La France est en 23 positions parmi les 30 pays de l'OCDE pour le nombre moyen d'années d'études de la population adulte. De plus la qualité de l'enseignement peut être une raison a ce retard. Pour rattraper ce retard, le gouvernement incite les entreprises a accentuer la formation au sein des entreprises. Le problème est que en France la formation va aux mieux formés, les chiffres le prouvent. En effet, seulement 24% des travailleurs non diplômes accèdent a la formation contre 63% des salaries ayant un bac+3 ou plus. [...]