Sciences politiques, Déséquilibres économiques et sociaux, économies développées, carré magique, déséquilibres réels, inégalités et pauvreté, déséquilibres monétaires
La notion de déséquilibre s'oppose à la notion d'équilibre général formulée théorique comme un équilibre optimal de l'allocation des richesses entre les différents agents économiques sur l'ensemble des marchés : le travail, la monnaie, le capital, les B/S… Les déséquilibres sont pensés comme des accidents et l'équilibre comme la norme. On parle d'un carré magique quand sont en équilibre la croissance, l'inflation, le chômage et le commerce extérieur (KALDOR), toutes les autres situations sont accidentelles et contradictoires.
[...] Les 5 conditions son liées et on parle d'exclusion quand on cumule au moins deux de ces conditions. Les exclus en France représentent de la population. Sources : Alternatives Economiques Pratique - n°43 - Mars 2010 : Les inégalités en France http://www.alternatives-economiques.fr/les-inegalites-en-france_fr_pub_912.html IV] Les moyens envisageables pour lutter contre la pauvreté et les inégalités Une augmentation de la redistribution directe Approche différenciée de la question : >Soi directe sous forme de redistribution verticale (fait de ponctionner aux riches pour reverser aux plus pauvres par l'impôt) ou horizontale (consiste en une solidarité qui tient compte des cotisations pour les montants reversés (actifs/retraités, biens portant/ malades, actifs/chômeurs). [...]
[...] Toutefois, les pratiques de déremboursement et d'augmentation des mutuelles pénalisent les revenus les plus faibles. L'espérance de vie, bien qu'elle soit l'une des meilleures au monde est inégale (dureté du travail et inégalité du revenu). >Sociales et culturelles : réussite scolaire, pour la culture et les loisirs (jours passés en voyage : 8 jours/an pour classe moyenne et 35 jours/an pour classe supérieure). La définition de la pauvreté est variable en l'an 2000, une personne qui perçoit 650 euros/ mois est à la limite de la pauvreté. [...]
[...] L'écart en patrimoine en 20 ans a plus que doublé, les valeurs de patrimoine en Europe sont de plus en plus distendues, il y a une croissance très forte du patrimoine pour les plus riches, de même qu'il y a une décroissance très forte pour les plus pauvres. >Revenus : dans les années 90, l'écart de revenu des salaires en France était de 1 à 18. En 2009, il est passé de 1 à 25. La répartition était de 50/50, en 2009 le revenu médian s'est effondré entraînant une baisse des revenus des classes moyennes. Plus généralement, ceux qui cumulent revenus fonciers, financiers et/ou revenus du travail ont augmenté leur revenu de 1.8 en 20 ans. [...]
[...] Les chômeurs sont une composante de la population active, qui exclue de sa définition toute autre situation que le travail ou le chômage. Le chômage est une condition du travail s'il correspond à un temps de recherche minimal entre les études et le travail et/ou l'ancien et le nouveau travail. On distingue deux écoles : >libérale : elle suppose que le marché du travail, s'il est libre et non contraint par des interventions publiques (SMIC permet de trouver le prix et la quantité de travail d'équilibre. [...]
[...] Il s'agit de causes économiques d'augmentation des coûts. >Vieillesse : système de lissage annuel où les actifs paient pour les inactifs. L'Etat ne cotise pas pour les retraites (un des plus grands employeurs ne joue pas le jeu c'est donc le secteur privé qui assure ces retraites et certaines branches ne paient pas de cotisation retraite (EDF, GDF ) ainsi que les collectivités territoriales. Aujourd'hui, environ 30% de la population active ne cotise pas. Il est conseillé de mettre en place des épargnes retraite personnelle à l'image du modèle anglo-saxon mais il paraît difficilement soutenable de cumuler les deux systèmes (soi individuellement comme le font les canadiens, soi collectivement comme nous, européens). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture