La mondialisation croissante de l'économie a accéléré le développement des échanges internationaux, et notamment ceux des biens manufacturés. La simplicité croissante des communications, l'abaissement des barrières tarifaires et non tarifaires, la forte concurrence sur les marchés de consommation ont poussé les industriels à améliorer leurs compétitivités en tirant profit des conditions de production convenables des pays à bas salaires. Ils ont « délocalisé » soit en s'approvisionnant hors de leur marché domestique, soit en déplaçant une partie ou la totalité de leur processus de production dans des pays étrangers. Les entreprises étant à la recherche de nouvelles opportunités, elle espèrent de ces sites une bonne rentabilité des investissements, accéder à une main-d'?uvre qualifiée à faible coût, un cadre légal et réglementaire moins austère que celui de l'espace national, des perspectives politiques et économiques et une politique commerciale qui leur soit favorable, accéder aux marchés régionaux et plus, aux marchés globaux (...)
[...] Nous arrivons cependant à ressortir de tout cela une tendance générale qui est que l'impact des délocalisations est plutôt négatif au premier abord, alors que cet impact tend à se nuancer si on le considère dans sa globalité et à plus long terme. Ce seront donc les deux grands points de cette seconde partie. Au premier abord un impact plutôt négatif Si l'on considère les effets négatifs, il apparaît alors que deux variables de l'économie soient particulièrement touchées : l'emploi d'une part, et les salaires d'autre part. [...]
[...] De plus, les pertes d'emploi sont largement contrebalancées par les investissements étrangers en France. Le rapport de Lionel Fontagné[14] va dans un sens similaire en affirmant que L'impact direct des délocalisations sur notre marché du travail est négligeable Un autre élément que nous pouvons avancer est que les entreprises sont parfois condamnées et n'ont guère le choix dans leur décision stratégique. Elles délocalisent alors dans le simple et unique but de survivre au contexte de concurrence exacerbée. Un rapport de l'Assemblée Nationale[15] illustre ce cas en prenant l'exemple de Lafuma. [...]
[...] Assemblée Française de Commerce et d'Industrie, Délocalisations : la peur n'est pas une solution, enquête auprès de 100 entreprises moyennes, novembre 2005, p Lionel Fontagné, Faut-il avoir peur des délocalisations En Temps Réel, Cahier 21, avril 2005. Assemblée Nationale, Rapport d'information sur les délocalisations, 3467. [...]
[...] Il existe un effet de compensation 18 B. Des éléments qui poussent à relativiser les méfaits des délocalisations 19 INTRODUCTION La mondialisation croissante de l'économie a accéléré le développement des échanges internationaux, et notamment ceux des biens manufacturés. La simplicité croissante des communications, l'abaissement des barrières tarifaires et non tarifaires, la forte concurrence sur les marchés de consommation ont poussé les industriels à améliorer leurs compétitivités en tirant profit des conditions de production convenables des pays à bas salaires. Ils ont délocalisé soit en s'approvisionnant hors de leur marché domestique, soit en déplaçant une partie ou la totalité de leur processus de production dans des pays étrangers. [...]
[...] Supposons aussi que l'offre est fixe pour chacun des pays et que la rémunération des facteurs est liée à leur rareté. Nous en déduisons donc que le rapport de la rémunération du capital sur celle du travail est plus élevé pour F que pour C. Mais dans le contexte de l'ouverture des économies et le développement de l'échange mondial ce rapport à tendance à s'inverser. Effectivement l'échange mondial a des conséquences : pour F l'afflux massif du facteur travail venant de C a pour effet de faire baisser la rémunération du facteur travail par rapport à celle du capital, l'inverse se produisant pour C. [...]
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