David Ricardo participe aux grands débats de son temps : sur la monnaie, sur les lois, sur les blés… Il relie Smith et trouve de nombreuses propositions à discuter. Il publie les "Principes de l'économie politique et de l'impôt" en 1817. Avec cet ouvrage, Ricardo apparaît comme le premier véritable économiste moderne, car il y conjugue économie théorique et économie appliquée. En effet, cet ouvrage comprend une théorie sur chacun des grands concepts de l'économie : production, consommation, répartition, formation des prix, analyse de la valeur…
[...] David Ricardo (1772-1823) Il participe aux grands débats de son temps : sur la monnaie, sur les lois sur les blés Il relie Smith et trouve de nombreuses propositions à discuter. Il publie les Principes de l'économie politique et de l'impôt en 1817. Avec cet ouvrage, Ricardo apparaît comme le premier véritable économiste moderne, car il y conjugue économie théorique et économie appliquée. En effet, cet ouvrage comprend une théorie sur chacun des grands concepts de l'économie : production, consommation, répartition, formation des prix, analyse de la valeur Sur la valeur Ricardo fait la même distinction que Smith sur les deux différentes notions de valeur de la marchandise Il reprend la théorie de la valeur travail de Smith, Mais il critique la conception de Smith selon laquelle c'est le travail commandé qui mesure la valeur d'une marchandise : Tantôt, il parle du blé, tantôt du travail comme étalon de mesure Par conséquent Ricardo va discuter des variations de ces variables qu'étudie Smith : le blé, l'argent et l'or ainsi que le travail commandé. [...]
[...] Ricardo dit que c'est impossible de trouver une telle mesure car il n'est pas de marchandises dont la quantité de travail nécessaire à la production ne varie Il souligne ainsi certaines difficultés pour trouver cet étalon (la quantité de travail nécessaire à la production ne doit pas varier, la marchandise étalon doit être produite avec la même proportion ou avec la même combinaison de capital fixe et de capital circulant que les autres marchandises (ceci implique que l'on tienne en considération l'influence produite par le mouvement du salaire, puisque celui-ci influe davantage les machines fabriquées avec plus de capital circulant que de capital fixe), égale durée de vie des capitaux fixes, même durée ou temps pour apporter cette marchandise étalon sur le marché) Ricardo dit Ces circonstances (donc ces difficultés) font qu'aucune marchandise pressentie n'a qualité pour constituer une mesure de la valeur parfaitement exacte. Mais, il choisit par la suite l'or, il dit je supposerai que cet or est invariable Ricardo suppose qu'il s'agit d'une mesure invariable. Sur la répartition L'importance accordée à la répartition : Ricardo comme Smith analysent la dynamique du capitalisme mais il centre davantage sa réflexion sur la répartition des revenus ; selon lui, le principal problème de l'économie politique, c'est l'étude des lois qui règlent la répartition. [...]
[...] Or selon lui, Sans une connaissance profonde de la doctrine de la rente, il est impossible de concevoir les effets de l'accroissement de la richesse sur les profits et sur les salaires, ou de suivre d'une manière satisfaisante les effets des impôts sur les différentes classes de la société Ricardo se propose, par conséquent, de montrer quelle est l'influence de la variation de la rente sur la valeur relative des denrées. Tel est le processus d'apparition de la rente : Situation où il n'y a pas de rente : dans l'état primitif des sociétés, il n'y a pas de rente, la terre étant un bien libre. C'est le cas aussi dans un pays où abondent les terres riches et fertiles. [...]
[...] (Car Ricardo dit dans le texte, ce n'est pas la quantité d'argent que reçoit le travailleur qui est importante, mais la quantité de subsistance et d'autres objets nécessaires ou utiles qu'il peut acheter avec cet argent). Mais en ce qui concerne le salaire naturel certaines différences apparaissent avec Adam Smith: d'une part, le salaire naturel n'est pas constant, mais varie en fonction des us et coutumes c'est-à-dire en fonction des époques et des pays. D'autre part, il dépend du prix des biens qu'il permet d'acheter. [...]
[...] Si ces prix augmentent, le prix du travail augmente. S'il y a un progrès social, la demande va augmenter, il sera plus difficile de se procurer ces denrées, donc le prix de ces denrées va augmenter et cela va se refléter sur le prix du travail. Mais s'il y a une amélioration de l'agriculture, un perfectionnement des machines par une meilleure division et distribution du travail et par l'habilité toujours croissante des producteurs dans les sciences et dans les arts, cela peut empêcher la hausse des prix des denrées voir même diminuer leurs prix. [...]
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