Seconde révolution industrielle, Rockefeller, marché, concurrence déloyale, création d'innovation, Sherman Antitrust Act, processus de concentration, Japon, États-Unis, Toyota, Sony, GAFAM Google Apple Facebook Amazon Microsoft, théorie de la concurrence pure et parfaite, Xiaomi, Leibenstein, cluster, pôle de compétitivité, Silicon Valley, Aerospace Valley, mouvement de concentration, mondialisation, Schumpeter, factory system, Ford, Nike, politique de surveillance, General Motors
Durant la seconde révolution industrielle, on observe une intensification du processus de concentration, avec des géants émergents dans les pays leaders tels que l'entreprise Rockefeller qui a acquis un quasi-monopole en absorbant 90% de ses concurrents. Cependant, cette vague de concentration a suscité des préoccupations quant à la concurrence déloyale et à la limitation de l'innovation. Bien que certains pays aient soutenu ce processus de concentration pour contrer l'impérialisme européen, la relation entre la concentration et l'innovation reste ambiguë. Les entreprises dans le secteur des hautes technologies tels que les GAFAM sont extrêmement dynamiques malgré leur engagement dans le processus de concentration. Ainsi, le lien entre concentration et innovation est complexe et difficile à mesurer, avec des questions en suspens sur la complémentarité de ces deux dynamiques dans la quête de développement des entreprises.
[...] Dans quelles mesures la concentration peut-elle s'avérer être un facteur pour le développement de l'innovation ? Durant la seconde révolution industrielle, on observe une intensification du processus de concentration. On distingue rapidement la création rapide de géant dans les pays leaders de cette époque. On note, particulièrement l'entreprise Rockefeller qui a procédé à une concentration agressive en absorbant 90% de ses concurrents, lui permettant d'accéder à un quasi-monopole qui lui confère un énorme pouvoir sur le marché. Face à cette vague de concentration extrême de nombreux pays ont voulu réagir car le processus de concentration semble faire profiter les entreprises d'une concurrence déloyale et ainsi de limiter la création d'innovation. [...]
[...] De même, la troisième révolution industrielle est caractérisée par de nombreuses innovations. Autour des années 1970-80, apparaissent les NTIC, nouvelles technologies d'information et de communications qui vont accélérer le processus de mondialisation. Ainsi, grâce à ces nouveaux modes de communication, les flux immatériels et matériels se développent et circulent massivement. Les entreprises se tournent alors majoritairement vers l'extérieur. Les marchés s'agrandissent et permettent à plus d'entreprises de se rencontrer. La mondialisation montre un nouvel aspect de la concentration. En effet, la concentration peut être verticale, en absorbant et fusionnant avec d'autres entreprises mais elle peut aussi être horizontale. [...]
[...] Or, les innovations arrivent par grappe, ainsi cette impulsion s'est développée dans d'autres secteurs. Mais de nombreux problèmes techniques se posent avec l'arrivée de ses machines. En effet, l'industrie domestique doit se concentrer. Le factory system, une concentration de travailleurs et de moyens de productions se met alors en place et va dessiner les débuts de l'industrie. Ce factory system se met en place pour résoudre pour faire face aux contraintes techniques, de rentabilité et d'organisation. Les paysans ne disposent pas d'assez de place pour disposer des machines. [...]
[...] Pourtant, avec l'arrivée de nouveaux concurrents comme Xiaomi, Apple n'a pas perdu sa place de leader car il a su se concentrer sur le développement de nouveaux concepts et produits qui lui permettront de fidéliser, à nouveau des clients. Ainsi, la concentration peut permettre de favoriser l'innovation. La concentration peut comprendre une absorption ou fusion d'entreprises mais pas nécessairement. Effectivement, la concentration peut consister en une concentration géographique. Cette concentration peut favoriser l'innovation car chaque entreprise possède des savoirs et savoirs faire qu'on ne peut trouver sur le marché. En effet, Leibenstein montre l'importance des compétences spécifiques de la firme. [...]
[...] Néanmoins, lorsque le Sherman Act a été supprimé après la Première Guerre Mondiale, nous avons pu observer une vague de concentration accompagnée de nombreuses innovations. Ainsi, la question de la politique de concurrence est complexe. Un laissez -faire pour être néfaste pour l'innovation tout autant qu'un contrôle strict peu ralentir le dynamisme. De plus, l'innovation est caractérisée par son imprévisibilité, ce qui complique encore plural tâche. Ainsi, il est plus simple pour les autorités de la concurrence de se baser sur les prix. Une valeur qui peut être mesurable contrairement à l'innovation. [...]
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