Nous analyserons dans une première partie que la croissance économique est ponctuée de cycles qui se distinguent par leurs origines et leurs durées. Dans la deuxième partie nous étudierons plus précisément les deux dernières décennies avec : les innovations des années 80 et dans une période plus proche, l'explosion des nouvelles technologies de l'information et de la communication
[...] Les cycles économiques ont-ils disparu ? SOMMAIRE INTRODUCTION I. LA CROISSANCE ECONOMIQUE EST PONCTUEE DE CYCLES 4 A. Les origines des cycles 4 B. Les cycles généraux du plus long au plus court 5 II. L'ACTUALITE DE LA THEORIE DES CYCLES ECONOMIQUES 7 A. Les années 80 sont fortement marquées par les fluctuations économiques 7 B. L'explosion des NTIC 9 CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Autour de la croissance de long terme, on peut repérer des phases de croissance soutenue et des phases de croissance relative. [...]
[...] Ce sont les fluctuations économiques. A partir de l'observation des fluctuations économiques, on a formulé l'hypothèse du caractère cyclique de l'activité. Selon A.F Burns et W.C Mitchell (1946), un cycle économique peut se définir ainsi : un cycle économique consiste en des phases d'expansion simultanées affectant quasi simultanément différentes activités économiques, suivis par des récessions puis des reprises, qui forment la phase d'expansion du cycle suivant. Les cycles d'activité ont une durée variant entre un et dix ou douze ans ; ils ne sont pas divisibles en cycles plus courts de caractéristiques semblables et d'amplitude équivalente Cette définition fait apparaître qu'un cycle est composé de différentes phases - voir annexe 1 document 1 : - L'expansion : la phase d'expansion désigne la phase ascendante du cycle économique caractérisée par l'augmentation du volume de la production et de la demande pendant une courte ou moyenne durée ; - La crise : désigne le moment bref de retournement de la conjoncture économique. [...]
[...] Les modèles économiques intègrent particulièrement des variations de la demande et l'impact des politiques macroéconomiques. La deuxième origine est endogène : C'est à dire liée à l'activité économique elle-même. Les cycles endogènes sont nés des imperfections du marché ; Les asymétries d'informations, les dysfonctionnements et frictions, entraînent des perturbations au niveau de la croissance. A l'origine de ce dérèglement, la théorie néo-classique avance la rigidité, les délais d'ajustement, les mauvaises anticipations des agents et la mobilité imparfaite des facteurs de production. [...]
[...] Dès lors, l'enchaînement de la théorie de l'innovation chez Schumpeter tourne autour de deux axes essentiels : - d'une part, les innovations sont toujours groupées, ce qui explique l'allure cyclique des mouvements ; - d'autre part, les innovations n'ont pas toujours la même importance, ce qui génère logiquement des mouvements cycliques de durée différente. D'autres auteurs appelés les néo-shumpeteriens comme Mensch et Freeman se sont intéressés au lien entre cycle et innovation. Pour Mensch des innovations majeures précèdent une phase longue d'essor. [...]
[...] Cycle 3 (A3+B3) de 1896 à 1939-45, il se traduit par le développement des industries électriques, chimiques et des moteurs. Ainsi que par l'apparition de l'Australie, l'Argentine et le Canada dans le commerce mondial, l'accroissement de l'extraction d'or et l'apparition de l'étalon or. Le retournement se situerait vers 1914-1920. Cycle 4 (A4+B4) débuterait en 1939-45 mais la fin de ce cycle est incertaine. Selon Schumpeter, ces mouvements de longue période correspondent à des cycles d'apparition, de généralisation, puis d'épuisement de quelques industries motrices (innovations majeures). [...]
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