Cuba, situé en Amérique centrale, est un pays fortement affecté par son passé. De la découverte en 1492 par Christophe Colomb en passant par l'embargo des États-Unis en 1962 jusqu'à nos jours l'île de Cuba a souvent été un sujet de préoccupation politique et économique.
Nous allons essayer de voir dans ce dossier si l'histoire de ce pays est un atout ou au contraire un désavantage pour l'économie du pays.
Comment un pays ayant été au coeur de la guerre froide et sous le joug commercial des États-Unis peut-il s'en sortir aujourd'hui ?
Dans une première partie nous verrons la description de l'île de Cuba et nous donnerons quelques repères historiques permettant de comprendre le présent des Cubains.
Ensuite nous parlerons brièvement du système politique du pays et de son dictateur à la tête de ce dernier depuis quelques décennies : Fidel Castro.
Puis nous verrons sa place économique dans le monde de nos jours en voyant ses principales productions comme le sucre et parlerons de l'embargo commercial fixé par les États-Unis, principal particularité du pays, en essayant de répondre à la question : a-t-il été ou non un inconvénient pour l'île ?
Du sucre nous passerons au développement du secteur tertiaire avec l'accroissement du tourisme et ces origines.
Finalement nous ferons une brève analyse du commerce extérieur du pays et parlerons de ces habitants en mettant en relief leur niveau de vie, tradition, religion et héritage culturel
[...] Cheval, mule, âne et bœuf sont des moyens de transport courants. Même dans les villes, il y a des voitures tirées par des chevaux. Une communauté chinoise assez importante vit à Cuba. Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, quelque Chinois vinrent à Cuba travailler dans les plantations. Plus tard, certains d'entre eux établirent des commerces sur l'île. Beaucoup épousèrent des Cubaines d'autres origines ethniques. Encore aujourd'hui à La Havane, il y a un quartier appelé Barrio China. [...]
[...] Le gouvernement poursuit toutefois ses efforts afin de rendre les soins de santé accessibles à tous. Il y a deux paliers de services dans les hôpitaux : l'un pour la population locale, l'autre pour les étrangers. Ce dernier n'est pas affecté par l'embargo : en fait, Cuba reçoit par année plus de étrangers qui viennent subir des procédures médicales spécialisées, telles que les traitements au laser et les greffes d'organes, pour des maladies aussi diverses que le cancer et les troubles neurologiques chroniques. [...]
[...] Cependant, vu le manque de transports en commun, se rendre en classe est parfois un vrai casse-tête. Les jeunes des régions rurales qui veulent faire des études peuvent fréquenter des becas, institutions qui offrent la pension gratuite Le nombre d'universités est passé de trois, en 1959, à quarante aujourd'hui. La plus grande est l'Université de La Havane, fondée en 1728. L'Université de Santa Clara, l'Université de Santiago de Cuba et l'Université de Camagüey sont également importantes. Les personnes qui n'acceptent pas l'idéologie révolutionnaire peuvent se voir refuser l'accès à l'université. [...]
[...] Néanmoins, en raison de l'importante pénurie de devises et des changements dans les responsabilités administratives, les fournisseurs préfèrent exiger des crédits documentaires irrévocables et confirmés (prix fixé à l'avance et paiement à la livraison à quai contre remise des documents avec garanties bancaires fournies dés le départ). La loi Helms-Burton d'interdiction de commerce avec Cuba vient enrayer un processus d'import- export déjà laborieux. Le Canada investit d'importantes sommes dans l'industrie agro-alimentaire et pétrolière cubaine confirmant par la même l'existence d'un partenariat ancien entre ces deux pays. [...]
[...] Ramón Grau San Martín gagna les élections présidentielles de 1944. Carlos Prio Socarras fut élu président, en 1948. Le 10 mars 1952, Fulgencio Batista mena un nouveau coup d'état. Il se proclama président et suspendit la constitution. Son mandat fut renouvelé en 1954 au terme d'élections truquées. Il renforça sa dictature. La révolution castriste D'octobre 1958 à janvier 1959, les Barbudos de Fidel Castro mènent une guérilla puis révolution durant laquelle une propagande active leur permet de masquer leur faiblesse numérique. [...]
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