Le rapport Attali commandé par le chef de l'Etat à l'automne avait pour but de « libérer la croissance », en s'appuyant notamment sur un grand nombre de mesures, portant en partie sur la nouvelle réglementation de certains de certains secteurs de l'économie. Ce rapport, très décrié par d'autres économistes de renom, a donc envisagé une politique économique pour favoriser la croissance sur le long terme.
La croissance est une augmentation soutenue pendant une période longue de la production d'un pays. On retient généralement le Produit Intérieur Brut, à prix constants comme indicateur de la croissance. Néanmoins il convient tout de même de distinguer la notion de croissance économique, dont le cadre temporel se situe à long terme, et l'expansion ou activité économique qui désigne l'augmentation de la production à court ou moyen terme.
Une politique économique correspond à l'ensemble des actions menées par un gouvernement pour orienter l'économie nationale afin de réaliser certains objectifs économiques ou sociaux à plus ou moins long terme.
Certains auteurs ont en effet théorisés les objectifs des différentes politiques économiques. Les néo-classiques considèrent que le marché régule l'économie. Ainsi seule une défaillance de marché peut justifier l'intervention de l'Etat.
A l'inverse Beveridge énonce en 1942 que l'Etat doit dépasser ses fonctions régaliennes. En 1952, Jan Tinbergen a synthétisé les objectifs de la politique économique parmi lesquels la croissance de la production, à court terme comme à long terme, le plein emploi des facteurs de production, la stabilité des prix, ou encore l'équilibre extérieur.
L'économiste Musgrave a également classifié les fonctions de l'Etat en 1959, dont la stabilisation de la conjoncture qui a pour but de soutenir l'activité économique par l'intermédiaire d'une politique économique.
En mettant en œuvre une politique économique le gouvernement a donc des finalités qu'il concrétise par l'intermédiaire d'objectifs, qui peuvent être très divers.
[...] des politiques structurelles qui visent à soutenir la croissance Des politiques conjoncturelles ont avant tout pour but de soutenir l'activité économique à court terme, mais l'Etat peut également recourir à des politiques économiques structurelles qui visent à adapter l'économie nationale aux changements de l'environnement international afin de soutenir durablement la croissance économique. Ces politiques structurelles peuvent être diverses, mais englobent traditionnellement les politiques industrielles, agricoles et d'aménagement du territoire national. Ces politiques peuvent s'exercer au niveau local par l'intermédiaire des collectivités territoriales, mais également au niveau supranational, dans le cadre de la politique agricole commune par exemple. [...]
[...] L'Etat est, par le passé, intervenu de manière massive dans le cadre de politiques industrielles. L'Etat a recouru à des politiques de créneaux qui consistaient à abandonner le soutien aux entreprises des secteurs en perdition tel que le textile, pour favoriser les entreprises qui se trouvaient des secteurs à forte croissance de la demande mondiale. Cependant, ce type de politique s'est révélé très coûteux en emplois et l'Etat est donc intervenu de manière différente par la suite, en agissant directement sur les structures de l'économie en soutenant les secteurs à fort potentiel de croissance ou sources d'externalités positives pour l'ensemble de l'économie. [...]
[...] Selon la théorie de Jean-Baptiste Say, la monnaie ne serait qu'un voile, c'est-à-dire que la sphère réelle de l'économie serait séparée de la sphère monétaire. La monnaie n'aurait aucun effet sur le niveau de production d'une économie. À l'heure actuelle la théorie quantitative de la monnaie est communément admise à long terme. De même, selon les néo-classiques, la politique budgétaire amplifie l'effet d'éviction et aura pour effet d'évincer les ménages et les entreprises de l'investissement. Cette politique conjoncturelle ne se justifierait donc que si elle devient un facteur d'externalités positives. [...]
[...] Néanmoins, il convient tout de même de distinguer la notion de croissance économique, dont le cadre temporel se situe à long terme, et l'expansion ou activité économique qui désigne l'augmentation de la production à court ou moyen terme. Une politique économique correspond à l'ensemble des actions menées par un gouvernement pour orienter l'économie nationale afin de réaliser certains objectifs économiques ou sociaux à plus ou moins long terme. Certains auteurs ont en effet théorisé les objectifs des différentes politiques économiques. [...]
[...] Ainsi, il existe de nombreuses divergences entre les différents courants de pensée économique sur le type de politique économique à employer pour favoriser et soutenir la croissance économique, mais il s'avère que l'application des différentes politiques économiques se heurte à certaines limites dans la pratique. des limites pratiques à l'application des politiques économiques visant à soutenir la croissance S'il existe des divergences théoriques sur le recours à certaines politiques économiques afin de soutenir la croissance à long terme, l'application pratique de ces politiques économiques recèle également certaines contraintes. Il existe ainsi des contraintes externes et des contraintes internes. S'agissant des contraintes internes, l'Etat doit faire un arbitrage entre l'inflation et le chômage comme le montre la courbe de Phillips. [...]
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