Les entreprises ont deux modes de croissance : d'une part la croissance interne qui se fait par l'autofinancement et l'élargissement des capacités de production et d'autre part la croissance externe qui se fait par des acquisitions ou fusions d'entreprises ou par des prises de participation dans les entreprises.
Depuis la fin des années 1990, les entreprises privilégient la croissance externe et on a eu un premier record de fusion qui se retrouve dans les transactions financières internationales. En 2000, premier record avec un montant de l'ordre de 2 000 milliards de dollars de transaction (...)
[...] Les causes internes à l entreprise On recherche une économie d échelle pour abaisser les coûts de production. On va essayer de réduire au maximum les frais généraux en fusionnant les services centraux des entreprises, on va abaisser les coûts de production en répartissant les coûts fixes sur un volume de production plus important. D autre part, l importance des frais de recherche et de développement obligent les entreprises à une meilleure répartition des coûts et il faut au moins un marché de 500 millions de consommateurs pour amortir les frais de recherche et de développement. [...]
[...] Les risques de ces fusions A. Les risques sociaux Ces fusions se traduisent par des restructurations d entreprises avec des fermetures de sites de production, avec une réduction des effectifs et un recentrage des activités sur les métiers de base donc on va se débarrasser de certaines filiales qui ne sont plus considérées comme stratégiques. B. Les risques économiques On justifie toujours ces fusions par le développement de l entreprise et on pense qu il y aura un effet de synergie entre les groupes qui va permettre une croissance positive des entreprises. [...]
[...] Les fusions peuvent être ratées par un manque de synergie entre les groupes. Souvent il est difficile de fusionner le personnel d encadrement et on explique l échec de ces fusions souvent par les différences de cultures d entreprises c'est-à-dire différence de méthode de management. Certains échecs peuvent conduire à la séparation des entreprises (exemple : Chrysler et Daimler Bens / BMW et Rover / Alcatel et Lucel) Le résultat des fusions est loin d être favorable. Conclusion : On constate que à peu près la moitié des fusions ne sont pas réussies au niveau mondial donc il n y a aucune garantie de succès quand on fait de grandes fusions notamment entre des groupes de natures différentes et on peut se poser la question pour la fusion entre GDF (publique) et Suez (privée) ou Caisse d Epargne et la Banque Populaire. [...]
[...] Les causes des fusions d entreprise A. Les causes externes Le mouvement de fusion a été provoqué par la mondialisation de l économie qui s est accentuée au cours des années 1990. On assiste à une standardisation internationale des modes de consommation. Les entreprises ont constaté aussi l insuffisance des marchés purement nationaux et donc l obligation de s implanter sur les nouveaux marchés des pays émergeants pour réduire aussi le risque de ralentissement conjoncturel. D autre part, la conquête de ces nouveaux marchés doit se faire le plus souvent par l investissement direct et non par l exportation pour contourner les barrières protectionnistes. [...]
[...] Depuis la fin des années 1990, les entreprises privilégient la croissance externe et on a eu un premier record de fusion qui se retrouve dans les transactions financières internationales. En 2000, premier record avec un montant de l ordre de milliards de dollars de transaction ; en 2006-2007, un nouveau record de transaction avec milliards de dollars. On a constaté dans toutes les branches une course au gigantisme. Ces fusions soient par des OPA (Offres Publiques d Achat) ou part des OPE (Offres Publiques d Echange). [...]
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