La croissance est-elle une drogue ?

Thèmes abordés

Croissance est-elle une drogue, décroissance, mouvements keynésiens, Parti pour la décroissance (PPLP), Schumpeter

Résumé du document

La croissance est le mot à la mode chez les politiques à travers le monde. Que ce soit la Chine, les USA, l'Allemagne ou la France, tous les pays sont soit en train de se battre pour la retrouver soit la maintenir positive le plus longtemps possible. Elle permet à elle seule la bonne santé d'un pays ainsi que celle de l'ensemble de ses agents économiques. Tenter de vivre sans paraît donc inimaginable d'après les précédentes lignes. Cependant, certains économistes, certains sociologues avancent que la croissance est la base des problèmes et souhaiteraient que les états privilégient une autre théorie, radicalement contraire, la décroissance.
Comme les mouvements keynésiens et libéraux prônent la croissance comme base du développement, de richesse supplémentaire, de progrès technique, on se doit de considérer la croissance comme une drogue vu que nous ne pouvons apparemment nous en passer.

Extraits

[...] Pour cela, privilégions une politique qui prend en compte les enjeux mondiaux comme l'écologie et tendre vers une économie durable, une économie basée sur le développement durable. Cependant, l'économie nationale actuelle ne se limite plus aux frontières. Il faut établir des règles communes. Faire un essai à l'internationale rien qu'à l'échelle de l'Europe des 27 pourrait être la base d'un renouveau économique mondial « quasi obligatoire » dans le long terme. Nos politiques parviendront-ils à s'accorder et à mener une politique commune responsable et viable à l'échelle internationale? [...]

[...] Le développement durable apporte de nombreuses sécurités au niveau de l'emploi de hausse entre 2009 et 2010), de la recherche (technologies, énergies renouvelables) et du développement (infrastructures, transport, environnement) Comme le progrès technique et la croissance sont liés, autant avoir une croissance écologique pour développer le progrès technique vers un modèle écologique. On peut conclure que la croissance est obligatoire. On pourrait assimiler les états à des organismes hétérotrophes ne pouvant survivre sans celle-ci. Christian Blanc, homme politique français, exprime cela par l'expression « la croissance ou le chaos ». Pour cet organisme, tout comme l'air pour nous, il est dépendant, il ne peut s'en passer donc oui, la croissance est une drogue non malsaine. [...]

[...] Des questions comme pourquoi dépend-on de la croissance pour assurer la viabilité de notre système économique, pourquoi n'arrivons-nous pas à nous en défaire se posent. Ainsi, la croissance, si elle n'est pas solution, doit-elle être considérée comme un problème ? Pour répondre à cette problématique, nous observerons les idées de la décroissance qui semblent irrecevables pour les économistes, les politiques mais aussi que la France doit retrouver une croissance stable et continue dans le temps, et non forcément la croissance que nous connaissons actuellement. Au finale, une version mise au goût des préoccupations contemporaines. [...]

[...] Selon cette théorie, nous sommes de plus en plus demandeur d'énergie et de matières premières alors que ces dernières tendent à s'épuiser tout en diminuant la moins d'œuvre. Cette idée balaie d'un revers la Théorie de la destruction créatrice exposée par Schumpeter qui, quant à elle, a déjà fait ses preuves. La croissance étant une des bases des mouvements keynésiens et libéraux, dire que la décroissance est viable consiste à contredire et nier la véracité des deux écoles économistes les plus connues et qui ont fait leurs preuves. On constate rapidement que la décroissance n'est pas soutenable. [...]

[...] II. Une croissance, version XXIème : la compréhension des enjeux 1. La France mobilisée pour la croissance • • • Que ce soit F. Hollande ou N. Zarkozy, ils ont tous deux ont promis qu'ils tenaient et feraient tout pour retrouver la croissance. Ce premier élu en 2012 a lancé cette année une politique dans cet objectif. EELV, bien que ce parti politique a rapporté 2,7M% des suffrages en 2012 voit ses idées reprises par la gauche et la droite. [...]