Au début des années 80, on assiste au passage de l'inflation à la désinflation. La leçon de l'histoire montre que durant les Trente glorieuses et la période inflationniste, on assiste dans les pays développés à économie de marché (PDEM) au plein emploi, tandis que le chômage a accompagné la désinflation des décennies suivantes.
[...] A Le ralentissement de la croissance lors des 70' s s'accompagne d'un emballement de l'inflation et d'une montée du chômage. La cohérence de la courbe de Philips est remise en question dans ce contexte, par les monétaristes et notamment M. Friedman (remise en cause la courbe de Philips : car les agents économiques ajustent leurs comportements aux salaires réels, et non nominaux. F s'oppose même à Keynes en pensant que les salariés ne sont victime que d'une illusion monétaire de CT.). [...]
[...] B La reprise de la croissance et de l'emploi requiert dans cette perspective de briser la spirale et les anticipations inflationnistes. Selon le nouveau paradigme dominant, la stabilité des prix constitue une condition de la croissance. Le courant monétariste influence banquiers centraux et décideurs politiques (Volker et Reagan). La désinflation compétitive s'impose par ailleurs pour une raison plus pragmatique, l'inflation en éco ouverte, étant une cause du chômage en minant la compétitivité. III La politique et la désinflation poursuivie dans les 80-90 par les PDEM n'est pas associée à de très bonnes performances en matière de croissance et d'emploi A La désinflation a requis de sévères politiques de rigueur. [...]
[...] Une tendance nourrie et même par ailleurs rendue nécessaire aussi par l'exacerbation de la concurrence internationale dans la mondialisation. B La désinflation compétitive a toutefois permis de maintenir ou de créer un certain nombre d'emplois dans le secteur exposé. Dans notre pays, un quart des pays travaillent pour les X. la compétitivité prix de la France, minée par la surinflation des 70' s s'est en partie redressées, et le commerce extérieur est redevenu excédentaire de 92 à 2001. Le bilan nécessite la nuance, car pour créer de la compétitivité et de l'emploi, la désinflation d'un pays doit être supérieure à celle de ses partenaires. [...]
[...] À MT la maitrise de l'inflation est loin d'avoir été associée à une meilleure croissance et une meilleure situation de l'emploi. La conjecture obéissant aussi à d'autres déterminants. Conclusion : L'inflation rampante de croissance est allée de pair avec l'emploi dans le cadre des éco encore relativement fermées des 50-60. L'emballement de la spirale inflationniste dans les 70' s et l'impératif de compétitivité résultant de l'ouverture croissante des éco ont transformé la relation inflation-emploi en couple antinomique. Ce constant a inspiré les politiques menées à partir des années 80, faisant de la désinflation une condition de l'emploi. [...]
[...] La croissance et l'emploi sont-ils favorisés plutôt par l'inflation ou la désinflation ? Au début des années 80, on assiste au passage de l'inflation à la désinflation. La leçon de l'histoire montre que durant les trente glorieuses et la période inflationniste, on assiste dans les PDEM au plein emploi, tandis que le chômage a accompagné la désinflation des décennies suivantes. I La période des trente glorieuses semblerait plutôt montrer qu'une certaine dose d'inflation n'est pas défavorable à la croissance de l'emploi A Dans tous les PDEM durant cette période, la croissance forte et le plein emploi sont associés à des tensions inflationnistes. [...]
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