Le progrès technique influence fortement les transformations de la société. La France accuse un retard global à l'heure actuelle : la « France numérique » n'est pas suffisamment développée pour répondre aux besoins qui se font de plus en plus nombreux et de plus en plus pressants, d'où une nécessité de progresser importante (...)
[...] Dans les deux cas, on constate une diminution du coût de production unitaire. Or, si le coût unitaire diminue, que faire de ce surplus ? Si les profits sont très importants, l'entreprise peut faire les quatre choix en même temps. De nos jours, ces quatre choix peuvent être choisis par les entreprises car le partage de la valeur ajoutée a changé depuis 1983. Une augmentation de la productivité peut entraîner une diminution de la durée de travail, comme les 35 heures, qui n'engendrera pas tout de suite de la croissance. [...]
[...] Il doit exister un lien entre les entreprises et la recherche fondamentale. En France, il n'existe pas toujours ou n'est pas très solide, c'est pourquoi de nombreuses inventions françaises ne profitent pas beaucoup (Cartes à puce). L'innovation est l'application réussie d'une invention et son placement sur un marché. Elle doit répondre à un besoin et c'est la raison pour laquelle, malheureusement, les innovations pour les maladies orphelines (maladies très rares : moins de 100 personnes touchées) sont peu nombreuses : il n'y a pas beaucoup de marché derrière. [...]
[...] En général, le progrès technique permet une hausse de la productivité, voilà pourquoi les gains de productivité constituent un indicateur du progrès technique (mais il en existe d'autres). Dans les années 1990, on a pu constater la montée des nouvelles technologies de l'information et de la communication, mais les gains de productivité sont restés identiques, c'est pourquoi on ne peut établir d'équivalence entre progrès technique et gains de productivité. Le progrès technique s'effectue par des inventions, résultat de la recherche fondamentale (scientific push). Les inventions ne sont des innovations que lorsqu'elles sont mises sur un marché. [...]
[...] Pour Schumpeter, l'innovation et le crédit constituent l'histoire du capitalisme. L'innovation est ce qui donne envie aux entrepreneurs de se créer leur petit royaume privé (leur monopole). Le but des entreprises est de se constituer une rente de monopole jusqu'à ce que la rente de profits attire les entrepreneurs imitateurs. On assiste alors à une diminution générale des profits. L'entreprise doit alors encore innover pour conserver une rente d'innovation. Schumpeter a également mis en avant l'existence de grappes d'innovations car les innovations sont regroupées dans le temps. [...]
[...] Le marché réel est très imparfait : presque aucune des caractéristiques ne peut se trouver car les entreprises utilisent des stratégies qui les font échapper à l'action du marché. Ainsi, elles se différencient, innovent ou réalisent des fusions-acquisitions pour lutter contre la concurrence. À l'origine, l'État intervient pour favoriser les innovations et non pour favoriser la création de monopole et la hausse des prix. Pour innover, il est nécessaire d'avoir une conscience industrielle, mais la France se désindustrialise. De plus, les formations scientifiques post-bac sont de moins en moins valorisées. [...]
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