Depuis deux siècles, le monde du travail a subi de profondes transformations. Le XXème siècle a connu un certain nombre de mutations concernant l'organisation du travail, dont l'objectif était d'améliorer l'efficacité du travail et, par la même, d'accélérer la croissance économique. Il serait donc intéressant d'évaluer les effets de l'organisation du travail sur la croissance économique (...)
[...] C'est la fin des OST et l'efficacité moindre de l'organisation taylorienne du travail se traduit par un ralentissement de la croissance économique. B. Les limites de la flexibilité La réponse à cette crise du fordisme, liée également à une demande devenue plus instable et plus différenciée, c'est-à-dire ne se contentant plus de produits standards, est une plus grande flexibilité du capital et du travail. La mise en place de l'atelier flexible devient possible, grâce à l'évolution des techniques de production : les machines-outils à commandes numériques permettent des réglages plus rapides et plus faciles, ce qui favorise l'adaptation aux variations qualitatives de la consommation. [...]
[...] L'organisation taylorienne est complétée par H. Ford (1863-1947) : il introduit le travail à la chaîne sous la forme d'un convoyeur qui permet d'éliminer les temps morts. En outre, Ford instaure la standardisation du processus de production, ainsi que celle du produit. Le premier modèle standard fut la célèbre Ford qui peut être considérée comme le premier objet issu de la production de masse. Mais l'idée fondamentale de Ford porte sur les débouchés. En effet, pourquoi produire en masse si la consommation ne suit pas ? [...]
[...] La volonté de définir des règles rompant avec ces organisations du travail n'a pas permis de relancer une croissance qui reste faible. Conclusion : Synthèse du devoir : À la suite de Smith, on a longtemps pensé que la division du travail était le principe sur lequel toute organisation du travail devait reposer et c'est le mérite de Taylor d'avoir édicté des règles précises qui allaient permettre des gains de productivité élevés. Cependant, l'expérience montre que ceux-ci peuvent être insuffisants pour alimenter la croissance. [...]
[...] Au niveau de l'entreprise, cela se traduit par une production d'un poste en amont pour répondre à la commande d'un poste situé en aval (zéro panne, zéro délai, zéro papier, zéro stock). D'un point de vue organisationnel, on met l'accent sur l'interdépendance des activités : les équipes d'ouvriers qualifiés, avec des salaires élevés et une certaine stabilité de l'emploi, en constituent le noyau. Transition : Qu'elle soit taylorienne, fordienne ou toyotiste, l'organisation du travail implique des gains de productivité et une plus grande compétitivité, qui sont générateurs de croissance économique. Cependant, cette causalité n'est pas toujours vérifiée. II. [...]
[...] L'organisation du travail contribue à la croissance économique L'organisation du travail favorise l'accélération de la croissance économique, car elle est source de gains de productivité et elle rend le système productif plus compétitif. A. L'organisation du travail engendre des gains de compétitivité Adam Smith (1723-1790) est le premier économiste à se pencher sur les bienfaits de la division du travail sur la productivité. Pour lui, toute richesse a pour origine le travail humain et donc la croissance économique est la conséquence d'une plus grande efficacité de ce travail. [...]
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