Croissance économique, préservation de l'environnement, COP 25, COP 21, Accords de Paris, réchauffement climatique, production industrielle, consommation, pays émergents
En décembre 2019 a eu lieu la COP 25 à Madrid avec pour objectif d'être plus ambitieux dans le combat en faveur de l'environnement. Or, cela s'est soldé par de faibles avancées. La COP 21 à Paris a été l'initiatrice des "Accords de Paris" avec notamment l'ambition de limiter le réchauffement climatique à +1.5°C jusqu'en 2100. Or, les progrès promis diffèrent beaucoup de la réalité et le monde fait face à un manque de volonté des dirigeants du monde entier, de peur de freiner la croissance mondiale (implicitement).
[...] Ces derniers ont en effet besoin de beaucoup de ressources afin de soutenir leur croissance économique et soutenir l'augmentation de la consommation. Enfin, leur économie est encore basée en majorité sur la production industrielle, souvent moins développée au niveau de la technologie que les pays de l'Ancien Continent ou de l'Amérique du Nord. Or, la croissance de ces pays est très importante, plus de de croissance annuelle tandis que les pays développés sont à 2.4 points de PIB en volume en plus. [...]
[...] Cela témoigne de la catastrophe écologique qu'est la fonte des glaciers, ou encore la disparition des coraux. Cette volonté politique de reporter la résolution du problème à d'autres ou à plus tard entraîne donc déjà des conséquences sur les ressources naturelles. Dans certains cas, des ONG ou des institutions onusiennes alertent sur l'épuisement prochain de ressources marines, en eau etc. Or, les ressources naturelles sont vitales pour l'Homme, car elles sont irremplaçables par un quelconque autre capital : c'est la thèse de la soutenabilité forte. [...]
[...] Les accidents nucléaires ont des effets dévastateurs instantanés mais surtout sur le très long-terme dû aux radiations. Ils polluent le sol, la faune, et l'eau pendant plus d'un siècle a minima. Les accidents industriels comme l'explosion de l'usine AZF sont également très nocifs pour l'environnement. Enfin, ce sont certaines ressources fossiles qui risquent d'être épuisées sur le moyen/long terme. C'est pourquoi, il devient important de prendre en compte l'impact environnemental dans la mesure de la croissance économique, car un compromis et un équilibre entre croissance économique et environnement peut être trouvé. [...]
[...] Quant au SO2, il participe à la création des pluies acides, qui polluent et déciment la végétation. Malgré la multiplication de la pollution adossée à la croissance économique, elle ne se manifestait pas encore, car la production et la consommation restaient dans des proportions « indolores » (en tous cas invisible pour l'Homme) pour la nature. Les gouvernements de l'époque (avant la prise de conscience collective) n'avaient alors aucun intérêt à agir pour combattre ce futur fléau. Parallèlement à la pollution, la consommation en eau a explosé : 9 fois supérieure en un siècle, tout comme la prise de poissons multipliée par 35. [...]
[...] La croissance économique s'oppose-t-elle à la préservation de l'environnement ? En décembre 2019 a eu lieu la COP 25 à Madrid avec pour objectif d'être plus ambitieux dans le combat en faveur de l'environnement. Or, cela s'est soldé par de faibles avancées. La COP 21 à Paris a été l'initiatrice des « Accords de Paris » avec notamment l'ambition de limiter le réchauffement climatique à + 1.5 °C jusqu'en 2100. Or, les progrès promis diffèrent beaucoup de la réalité et le monde fait face à un manque de volonté des dirigeants du Monde entier, de peur de freiner la croissance mondiale (implicitement). [...]
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