De nos jours, le monde est dominé par les pays développés de l'OCDE (Organisme de Coopération pour le Développement Economique). Ces pays doivent leur position de force à une forte croissance économique, qui elle-même est due à la maîtrise de deux vagues de révolutions industrielles successives.
En effet, dès le début du XIXème siècle, les pays occidentaux bénéficient d'un grand nombre d'innovations leur permettant de sortir d'une économie agraire et artisanale et de profiter d'une économie de marché basée sur l'industrie (...)
[...] De nos jours, le monde est dominé par les pays développés de l'OCDE (Organisme de Coopération pour le Développement Economique). Ces pays doivent leur position de force à une forte croissance économique, qui elle- même est due à la maîtrise de deux vagues de révolutions industrielles successives. En effet, dès le début du XIXème siècle, les pays occidentaux bénéficient d'un grand nombre d'innovations leur permettant de sortir d'une économie agraire et artisanale et de profiter d'une économie de marché basée sur l'industrie. [...]
[...] En effet, les innovations ont-elles des effets nocifs pour la croissance ? Si oui, quels sont-ils ? Nous répondrons à ces interrogations en nous penchant dans un premier temps sur les effets positifs à court et à long terme de l'innovation sur la croissance, puis nous étudierons les limites à court et à long terme de l'innovation. I. En premier lieu, étudions les effets positifs du progrès technique sur l'augmentation du PIB : En effet, le progrès technique entraine des répercussions positives sur le court et le long terme. [...]
[...] Ce mode de procédé montre que l'innovation profite non- seulement à la croissance d'un pays mais aussi à celle des tous les pays industrialisés. De plus, cet effet est accentué par le commerce international. II. En second lieu, regardons les effets négatifs que le progrès technique peut avoir sur la croissance : A. A court terme, l'investissement, si c'est un investissement de rationalisation, effectué grâce aux innovations (voir plus haut), peut engendrer du chômage en faisant baisser la demande relative de travail non-qualifié. [...]
[...] Enfin, à la longue, les innovations peuvent créer des situations de monopole néfastes à la concurrence pure et parfaite, donc au fonctionnement de l'économie de marché, donc à la croissance. On peut donc conclure que l'innovation est bénéfique à la croissance, mais la théorie de la destruction créatrice de Schumpeter n'est actuellement plus vérifiable : certes le progrès technique crée des emplois et améliore les conditions de travail, mais cependant cette création est insuffisante pour compenser les destructions qu'il engendre. Le progrès technique seul et sans régulation de ses effets ne peut soutenir la croissance des pays développés. [...]
[...] Mais l'innovation est risquée et si elle ne s'avère pas payante au bout d'un certain temps l'entreprise périclite, ce qui est mauvais pour la croissance. Le progrès technique engendre une OST, cependant, pour des auteurs comme Marx ou Durkheim, elle peut à terme engendrer une certaine anomie, donc des tensions et des troubles sociaux nocifs à la croissance. L'innovation engendre aussi du chômage à long terme, par la délocalisation des entreprises désireuses d'adopter des technologies étrangères, mais aussi par une trop grande inadéquation entre la qualification de l'emploi et celle du salarié, engendrant un chômage structurel. [...]
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