Les dépenses publiques (ensemble des dépenses réalisées par les administrations publiques) n'ont jamais été aussi sous les feux des projecteurs que de nos jours. En effet, en période de crise l'Etat gendarme (cantonné aux fonctions régaliennes) laisse place à l'Etat providence. L'actualité économique nous le démontre avec les dépenses colossales de l'état pour tenter de relancer l'économie. En effet, les investissements réalisés ont pour objectif de relancer la croissance économique, c'est-à-dire augmenter la production de biens et services sur une période donnée. Cependant le postulat selon lequel les dépenses publiques favorisent la croissance économique est-il vérifié ?
[...] Pour finir les dépenses publiques pourraient être financées par l'emprunt, mais cette accroissement de la demande de capitaux de la part de l'Etat aurait pour conséquence une hausse des taux d'intérêt ce qui entrainerait un effet d'éviction, c'est-à-dire un évincement des entreprises du marché des capitaux suite au drainage de l'épargne disponible par l'Etat. Gaspillage et assistanat et désincitation conséquence de l'intervention étatique L'augmentation des dépenses de l'État se fait soit comme nous venons de le voir par une augmentation des investissements (construction d'infrastructures ) soit par des versements monétaires à certains agents économiques (fonctionnaires, bénéficiaires de minima sociaux, ) :c'est la redistribution. Toutefois, cette redistribution possède certaines limites que soutiennent les libéraux. [...]
[...] Cependant, nous avons vu que le courant classique conteste pourtant ces dépenses publiques du fait, selon eux, des effets néfastes qu'ils engendrent: effets d'évictions des entreprises des marché des capitaux et incitation à l'épargne au dépend de la consommation. De plus, les dépenses publiques peuvent avoir pour conséquence directe le gaspillage, l'assistanat entre autre chose. Toutefois on peut se demander si en période de récession les dépenses publiques ne sont-elles pas les seuls recours afin de renouer avec la croissance économique ? [...]
[...] Cependant le postulat selon lequel les dépenses publiques favorisent la croissance économique est-il vérifié ? Nous verrons dans un premier temps que les dépenses publiques peuvent entrainer la croissance économique, puis dans un second temps nous verrons que dans certaines situations cela peut avoir le résultat inverse I. Les dépenses publiques peuvent entrainer la croissance économique La théorie du multiplicateur Keynésien : Selon l'économiste John Meynard Keyens(1883-1946) le rôle de l'Etat par les investissements publics peut avoir un effet positif sur la croissance économique et sur l'emploi. [...]
[...] De même sorte, le versement de prestations sociales aurait pour conséquence une modification du comportement des agents économiques. Par exemple, la distribution d'un revenu minimum désincite les pauvres (sans emploi) à chercher un emploi. De ce fait, une situation d'assistanat serait crée contraire à l'effet recherché. Pour finir, les dépenses de l'Etat afin de proposer des infrastructures, des services gratuits ou quasi gratuit va irrémédiablement conduire au gaspillage. En effet, dans la plus part des cas lorsque les agents économiques obtiennent des biens ou des services gratuitement un phénomène de gaspillage s'installe. [...]
[...] Par exemple, le financement de la construction d'une autoroute reviendrait beaucoup trop cher pour une entreprise. Cependant, cet investissement (pris en charge par l'Etat) est très important pour les entreprises elles même : acheminement des biens, circulation plus rapide. Ainsi les dépenses de l'Etat dans le financement de ces gros chantiers a pour résultat une meilleure productivité des entreprises. Nous venons de voir que les dépenses publiques à travers notamment du financement des gros travaux peuvent favoriser la croissance économique. Cependant dans certaines situations ce n'est pas tout le temps le cas. [...]
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