La croissance économique américaine

Résumé du document

Depuis la fin du XIXème siècle, les Etats-Unis sont la première puissance économique du monde ce qui constitue l'un des piliers de son hyperpuissance. Il y dix ans encore certains prévoyaient le déclin global de l'Amérique et sa décadence industrielle (à l'image du livre de Paul Kennedy, Naissance et déclin des grandes puissances paru en 1989): Tout cela semble bien désuet aujourd'hui. Ces dernières années, l'économie américaine réalise des performances qui en font de très loin la première puissance mondiale et poussent même certains à parler d'une «nouvelle économie» ère de prospérité inédite.

Les Etats-Unis connaissent un cycle de croissance soutenu qui ne relève cependant pas du miracle puisqu'un ensemble facteurs peuvent l'expliquer. Cette croissance en outre renforce le leadership américain en matière économique.

Extraits

[...] On comprend donc ici le rôle de la croissance américaine sur la reprise dans de nombreuses autres régions. L'avance des Etats-Unis en matière de nouvelles technologies est considérable. Elle tient à de nombreux facteurs tels que le lien entre la recherche scientifique(notamment au sein des laboratoires universitaires) et le développement de nouveaux produits au sein des entreprises, au dynamisme de l'entrepreneuriat et à la modernisation du système financier notamment à l'image du capital-risque. Ainsi, dans les années 1980 on admirait l'irrésistible ascension japonaise, on déplorait «eurosclérose» et certains prévoyaient le déclin américain. [...]

[...] Une croissance qui conforte le leadership économique américain sur le reste du monde A. La réussite de l'économie américaine tire la croissance mondiale Grâce à ce cycle de croissance, l'économie américaine est aujourd'hui la plus forte et la plus compétitive du monde. Elle est en mesure d'assurer la prééminence de ses produits sur son marché et de promouvoir avec succès ses exportations à l'étranger où les firmes américaines sont partout présentes. Les Etats-Unis représentent 15% du commerce mondial des échanges mondiaux sont facturés en dollars des transactions sur les marchés des changes sont en dollars.25% de la production est assurée hors du territoire et huit millions d'étrangers sont employés par les firmes américaines hors de leurs frontières. [...]

[...] Création d'emplois importante et un chômage résiduel Autre succès significatif de cette période de croissance: le chômage n'existe plus qu'à l'état résiduel. La croissance américaine a créé 35 millions d'emplois, dont pour l'essentiel des emplois très qualifiés dans le tertiaire. Le taux de chômage est ainsi descendu en 2000 à de la population active et ceci avec une augmentation du taux d'activité. L'économie américaine semble donc avoir atteint le plein-emploi. C. Disparition du dilemme inflation-chômage Le caractère atypique de ce cycle de croissance apparaît à la fin dans son dynamisme mais également dans le comportement du chômage et de l'inflation. [...]

[...] a contribué à l'augmentation du taux d'investissement des entreprises et de consommation des ménages. Le développement des N.T.I.C.,a non seulement créé de nouvelles activités et de nouveaux marchés mais a également fait évoluer les modes de production. Ainsi par exemple, les variations de stocks avaient joué un rôle important dans les fluctuations de l'économie américaine (à hauteur de 20% selon certaines études);les N.T.I.C. en permettant un meilleure rationalisation des stocks contribuent à une baisse de la volatilité de la croissance. [...]

[...] Les thèses s'affrontent quant à l'explication de ce cycle de croissance. Certains parlent de miracle ou d'une nouvelle économie annonçant l'entrée dans une ère de prospérité inédite, fondée sur la mondialisation et la large diffusion des technologies de l'information et de la communication. Il semble en fait qu'un ensemble de facteurs explique ce cycle de croissance. II. Une combinaison de facteurs explique ce cycle de croissance A. Le policy-mix américain Le premier élément à la base de la croissance est le policy-mix(combinaison de la politique monétaire et budgétaire. [...]