Face à l'échange, les pays peuvent adopter plusieurs attitudes différentes :
- Les pays peuvent faire le choix du libre-échange, c'est-à-dire qu'ils décident de laisser circuler librement les capitaux, les marchandises au niveau de leurs frontières.
- L'attitude contraire face à l'échange c'est l'autarcie. Etre en autarcie signifie couper tout lien avec l'extérieur en fermant hermétiquement les frontières.
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[...] Selon cette théorie, chaque pays tirerait des avantages en terme de cout de production et la production mondiale s'en trouverait développée. Ce processus de spécialisation voulu par Smith conduit à une DIT (Division Internationale du Travail). Chaque pays doit donc se spécialiser dans la production ou il est le plus compétitif et ainsi échanger et profiter des avantages absolus des autres pays. Pour que cette théorie soit mise en pratique, Smith n'oublie pas de souligner que le libre échange est indispensable. -La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo. [...]
[...] Les analyses critiques du libre échange et les outils du protectionnisme. Dans les années d'après guerre et jusqu'aux crises successives des années 70, la libéralisation des échanges a largement contribué à la croissance économique mais avec la récession de 1973 et l'arrivée en force des NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) tels que Singapour, Taïwan, les thèses protectionnistes ont retrouvée un certaine vigueur. En effet, pour certains économistes, le libre échange ne fait pas que des gagnants, les spécialisations qui conduisent à une DIT ne sont pas toutes bénéfiques, certains en arrivent donc à la conclusion qu'il faut protéger ses frontières. [...]
[...] Tous ne partagent pas les idées de Smith et Ricardo mais restent tout de même favorables au libre échange. Il y a par exemple la théorie néoclassique HOS qui tire son nom de ses trois créateurs: Heckscher, Ohlin et Samuelson. Selon eux les avantages comparatifs reposent sur la différence de dotation en facteurs de production. Selon cette théorie, un pays aura des avantages comparatifs dans les activités utilisant le plus de facteurs dont il dispose. Sur ces bases, le libre échange permet une allocation optimale des facteurs de production. [...]
[...] Ce dernier avance le fait que l'état doit protéger les industries en phase de développement de façon à pouvoir leur assurer un développement capable de les mettre en position d'affronter la concurrence internationale. Le protectionnisme est également un moyen de faire face à une concurrence déloyale de la part des pays pratiquant le dumping social et donc de préserver des emplois. Le protectionnisme est un atout pour éviter la détérioration des termes de l'échange. Les termes de l'échange représentent la quantité d'exportations nécessaires pour obtenir une certaine quantité d'importations, autrement dit c'est le pouvoir d'achat des exportations. [...]
[...] Des arguments pour le libre échange et pour le protectionnisme sont donc en profonde opposition. Les défenseurs du libre échange affirment qu'il va dans le sens de la paix et permet d'éviter les guerres. De plus le libre échange mène à la DIT, c'est à dire que les pays se spécialisent la ou ils sont le plus performant. Cette DIT favorise donc les investissement, permet aux entreprise d'accroitre leur productivité, permet aussi un allocation optimale des facteurs de production et une baisse des couts de production qui engendre une augmentation des revenus. [...]
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