Depuis quelques années le chômage augmente de manière significative dans les PDEM (Pays développés à économie de marché) donc des pays qui appliquent tous le capitalisme. Cependant, ce capitalisme recouvre plusieurs formes. En effet, dans les pays anglo-saxons il est libéral, au Japon il est plutôt corporatiste, en Scandinavie il est socio-démocrate, en France et en Allemagne on retrouve un capitalisme étatique. Ces différents capitalismes ont des méthodes différentes pour régler les crises de l‘emploi. Ces crises sont le chômage conjoncturel, le chômage structurel et le problème de la précarité. Le chômage structurel est lié à des changements de structures économiques, provoquant une inadéquation qualitative entre l‘offre et la demande de travail alors que le chômage conjoncturel correspond à un ralentissement économique.
Comment ces différents capitalismes tendent à résoudre ces crises de l‘emploi ? Et est-ce qu‘ils obtiennent tous le même résultat ?
[...] Enfin, aujourd'hui, les taux d'intérêts réels sont négatifs aux Etats-Unis et le président Obama prévoit un plan de relance qui représente du PIB américain. Donc, même si le libéralisme prévoit la non-intervention de l'Etat, le capitalisme anglo-saxon laisse l'Etat se substituer à la demande globale lorsque celle-ci est insuffisante. Donc, le capitalisme anglo-saxon arrive aussi à gérer le chômage conjoncturel. Néanmoins, même si le chômage est faible (autour de il existe une crise de l'emploi qui s'intensifie d'années en années : la précarité de l'emploi. [...]
[...] En effet, la déréglementation et le manque de protection sociale provoque un capitalisme très inégalitaire. Ainsi, les salariés peu qualifiés sont obligés d'accumuler jusqu'à trois travails différents pour obtenir un salaire décent. D'ailleurs, le chômage est bas aux Etats-Unis car les allocations sont faibles et limitées dans le temps donc la situation de chômeur devient vite invivable. La précarité de l'emploi existe même pour les retraités qui sont obligés de travailler pour compléter leurs retraites. Cette crise de l'emploi durable est possible grâce à la charité mais entraîne un taux de pauvreté et une société très inégalitaire dans le pays le plus riche au monde. [...]
[...] Le chômage structurel est surtout géré par le MITI qui décide des orientations économiques du pays. Ainsi, lorsque dans les années 70, le MITI a remarqué une diminution de la rentabilité du facteur travail et capital, il décida que le pays s'oriente vers l'automobile et l'électronique grand publique. Cette gestion intelligente de l'économie industrielle permet de réduire le chômage structurel. Le Japon applique aussi des plans de relances en cas de chômage conjoncturel ce qui explique son fort endettement. Surtout, en cas de crise les Japonais gardent leur emploi mais n'ont pas d'augmentations de salaire. [...]
[...] En effet, la crise de l'emploi depuis les années 70 est une des causes du mal-être français actuel. Cette précarité de l'emploi est plus visible en France car en Allemagne les syndicats collaborent avec l'entreprise, aussi contrairement aux Allemands continuent de croire que le mot emploi signifie travail à temps plein à durée indéterminée avec augmentation régulière du salaire. Ainsi, cette précarité de l'emploi qui se caractérise par l'intérim, le travail à temps partiel ( ) est très mal vécue par les français. [...]
[...] En effet, en cas de crise les entreprises de sous-traitance peuvent fermées. Puis, la retraite des petits commerçants ou agriculteurs est tellement faible qu'ils ne peuvent subvenir à leurs besoins. Donc, le capitalisme japonais est au service de la grande entreprise cependant la précarité est très dure et est supportée grâce à la mentalité japonaise. Le capitalisme scandinave repose sur la flexisecurité. Cette politique permet de réduire le chômage structurel et conjoncturel ainsi que de limiter les effets néfastes de la flexibilité. [...]
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