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La période des Trente Glorieuses aurait presque fait disparaître les cycles économiques et les crises qui y sont liées tant la croissance économique était forte. Cependant, l'idée de crise est rapidement redevenue actuelle du fait des crises pétrolières et d'un ralentissement conséquent de l'économie à partir des années 1970. Une crise économique est un point de retournement de l'activité économique où cette dernière bascule d'une croissance forte (expansion) vers une croissance fortement ralentie (récession), jusqu'à parfois une baisse de l'activité économique (dépression).
Le système capitaliste a été touché par plusieurs crises économiques profondes, malgré les nombreuses transformations qu'il a connues depuis le XIXe siècle. Bien qu'il ait résisté à ces crises, on ne peut nier qu'elles font partie intégrante de ce système. Nous pouvons donc être amenés à nous demander pourquoi les crises économiques sont intrinsèquement liées au système capitaliste ?
[...] La rivalité des différents agents d'un marché est appelée concurrence. Pour qu'un marché fonctionne correctement, cette concurrence doit répondre à plusieurs critères. Tout d'abord, elle doit être pure. La première condition à ce critère est l'atomicité du marché ; de nombreux acteurs sont présents sur le marché, tant du côté de l'offre que de celui de la demande, ce qui empêche toute position dominante de l'un d'eux influençant ainsi la production ou le prix d'un produit. La seconde est l'homogénéité des biens et services ; les produits livrés par les entreprises sur un marché sont jugés identiques ou homogènes par les acheteurs. [...]
[...] La demande commence à baisser, ce qui augmente la concurrence entre les entreprises. Cette crise entraîne une baisse de la production et, par extension, un ralentissement de la croissance. Si cette situation s'ancre dans le temps, cette récession peut devenir une dépression ; la croissance devient négative. Les entreprises les plus faibles ayant fermé et les stocks étant écoulés, cette phase prend fin et les entreprises recommencent à produire et d'autres sont créées, cela va alors marquer une nouvelle période d'expansion. Il existe différents types de cycles économiques. [...]
[...] Leur simultanéité s'explique par le fait qu'ils n'aient pas tous la même cause. Les crises peuvent avoir pour origine des facteurs exogènes, venir de cycles d'innovation comme le démontre Schumpeter, mais la majorité des crises sont inhérentes au système économique. Le fonctionnement de l'économie elle-même provoque des crises. Le cycle des affaires est l'exemple même de ce phénomène. La première période de ce cycle est une phase de croissance durant laquelle les prix et les investissements augmentent. L'activité économique croît. [...]
[...] Les crises économiques sont-elles inhérentes au système capitaliste ? Introduction La période des Trente Glorieuse aurait presque fait disparaître les cycles économiques et les crises qui y sont liées, tant la croissance économique était forte. Cependant, l'idée de crise est rapidement redevenue actuelle du fait des crises pétrolières et d'un ralentissement conséquent de l'économie à partir des années 1970. Une crise économique est un point de retournement de l'activité économique où cette dernière bascule d'une croissance forte (expansion) vers une croissance fortement ralentie (récession), jusqu'à parfois une baisse de l'activité économique (dépression). [...]
[...] Or, la concurrence sur un marché n'est jamais pure et parfaite. Sur un marché, un agent est considéré comme rationnel si, pour atteindre un objectif qu'il s'est fixé, il choisit des moyens adaptés. Dans la théorie néo-classique élaborée à la fin du XIXème siècle, toujours centrale aujourd'hui, les individus maximisent leur utilité, c'est-à-dire leur satisfaction. Pour faire des choix rationnels, les individus doivent posséder toutes les informations disponibles sur un bien. Les néo-classiques ont relevé différents principes pour que les choix des agents soient rationnels. [...]
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