La crise financière de 2008 a touché presque toutes les économies du monde, mais à des degrés différents. Elle a entrainé un déséquilibre mondial sans précédent : la plupart des pays sont en récession entre 2008 et 2009 et les chiffres du chômage explosent. Aujourd'hui, certains pays peinent encore à remonter la pente et se trouvent dans des situations délicates en accumulant plans de rigueur ou d'austérité (Espagne, Grèce, etc.). C'est pourquoi les gouvernements des différents états ont dû mener des politiques de relance à travers la politique budgétaire, c'est-à-dire à court terme et qui consiste à utiliser le budget pour atteindre certains objectifs. Nous nous demanderons donc si, au sortir de la crise financière de 2008, les politiques budgétaires actives ont permis d'en atténuer les effets. Nous étudierons dans une première partie que les politiques budgétaires actives ont été nécessaires afin d'atténuer les effets de la crise que nous nuancerons dans une seconde partie.
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Pour pouvoir traiter le sujet correctement, il faut d'abord contextualiser la situation économique mondiale à partir de 2007, pour pouvoir expliquer pourquoi ces politiques budgétaires ont été nécessaires. La crise financière de 2008 est la continuité de la crise financière de 2007. Cette crise de 2007 se caractérise par une crise des liquidités et parfois par une crise de solvabilité tant au niveau des banques que des états ainsi qu'une raréfaction des crédits aux entreprises qui ralentissent leurs activités. La cause, le dégonflement de la bulle des prix et des pertes importantes des établissements financiers provoquées par la crise des subprimes. La crise de 2008, seconde phase de la crise financière provoque une hausse des taux interbancaires, la chute des cours, un resserrement des crédits. Ce resserrement des crédits touche fortement les entreprises qui voient leur investissement baisser sachant que c'est l'investissement qui contribue le plus à la croissance économique. Cette crise touche donc tous les pays du monde, mais à des degrés différents. Le premier pays le plus durement touché est un pays de l'Union européenne, l'Irlande. Son PIB entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009 connait une chute d'environ 9.5 % tandis que l'emploi total baisse de 12 % sur la même période. Les USA, pays déclencheur de la crise a vu son PIB baisser d'environ 3 % et l'emploi total de 5 %. Quant à la France, elle voit son PIB baisser d'environ 3.7 % et l'emploi total d'environ 1 %. Néanmoins, certains pays ont réussi à résister entre 2008 et 2009 comme l'Australie et la Pologne qui ont des taux d'évolution du PIB et de l'emploi total positif (...)
[...] Les politiques budgétaires permettent la mise en œuvre des politiques de relance pour soutenir l'activité économique Suite à ces bouleversements économiques, les états ont dû agir pour en atténuer les effets à travers les politiques budgétaires actives nécessaires à une relance économique et éviter un effondrement total de l'économie mondiale. C'est donc avec le budget que l'état peut agir sur l'économie en jouant sur les dépenses et les recettes en les augmentant ou en les baissant. Les recettes proviennent des recettes fiscales, c'est-à- dire des impôts et de la TVA principalement et des recettes non fiscales, c'est-à-dire les revenus du patrimoine de l'état. Les dépenses publiques viennent des versements monétaires de l'état aux différents agents économiques (rémunération des fonctionnaires, aides aux entreprises, etc.). [...]
[...] C'est pourquoi les gouvernements des différents états ont dû mener des politiques de relance à travers la politique budgétaire, c'est-à-dire à court terme et qui consiste à utiliser le budget pour atteindre certains objectifs. Nous nous demanderons donc si, au sortir de la crise financière de 2008, les politiques budgétaires actives ont permis d'en atténuer les effets. Nous étudierons dans une première partie que les politiques budgétaires actives ont été nécessaires afin d'atténuer les effets de la crise que nous nuancerons dans une seconde partie. I. [...]
[...] En effet, les politiques budgétaires ont un coût, ainsi les besoins de financement lié à l'accroissement des dépenses publiques entrainent généralement une hausse des emprunts étant donné qu'en plus les recettes baissent (réduction d'impôts, etc.) et donc va entrainer une hausse des taux d'intérêt qui va décourager les emprunts des ménages, mais également des entreprises (donc baisse des investissements or les investissements = moteur de la croissance). De plus, l'emprunt massif de l'état pose également le problème de l'effet d'éviction c'est-à-dire les prêteurs de capitaux sont incités à prêter à l'état donc entraine une baisse des capitaux disponibles pour les autres agents économiques. On peut d'ores et déjà se poser la question de la réelle utilité des politiques budgétaire, si à long terme, la situation ne s'améliore pas. [...]
[...] Les politiques budgétaires actives ont permis d'atténuer les effets de la crise A. Constat Pour pouvoir traiter le sujet correctement, il faut d'abord qu'contextualiser la situation économique mondiale à partir de 2007, pour pouvoir expliquer pourquoi ces politiques budgétaires ont été nécessaires. La crise financière de 2008 est la continuité de la crise financière de 2007. Cette crise de 2007 se caractérise par une crise des liquidités et parfois par une crise de solvabilité tant au niveau des banques que des états ainsi qu'une raréfaction des crédits aux entreprises qui ralentissent leurs activités. [...]
[...] C'est donc avec ces deux mécanismes budgétaires que l'état peut relancer l'économie. Grâce à l'augmentation des dépenses publiques, l'état peut agir sur l'économie. En effet, une hausse des dépenses permet des possibilités de relance économique nombreuses et variées comme l'embauche de nouveaux fonctionnaires qui favorise l'emploi et la consommation des ménages, l'aide aux entreprises à travers les subventions et les bonifications d'intérêt. La prime à la casse par exemple à travers les subventions de l'État pour l'achat d'une voiture neuve a permis de soutenir le domaine de l'automobile. [...]
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