Après quelques mois de crises, observons la situation économique de la France, présentée à travers le rapport de la Banque de France pour le dernier trimestre de 2008. Le produit intérieur brut a progressé de 0,1 % au troisième trimestre 2008, après la baisse de 0,3 % enregistrée au trimestre précédent. Au troisième trimestre, la consommation des ménages s'est légèrement redressée (+ 0,2 %, après 0,0 % au deuxième trimestre).
En revanche, l'investissement a de nouveau baissé, même si le repli a été moins marqué qu'au trimestre précédent (- 0,3 % contre – 1,5 % au deuxième trimestre). Pour l'année 2008, l'acquis de croissance à la fin du troisième trimestre atteint + 1,0 %. Le taux de chômage au sens du BIT s'établit à 7,7 % au troisième trimestre.
Face à cette situation économique dégradée, on peut se demander quelles ont été les réponses françaises à la crise.
[...] Toutes ces mesures se substituent au marché interbancaire mais ne le relancent pas. Des plans qui endettent l'Etat France aborde la récession dans une situation plus dégradée qu'au début des récessions précédentes» : avant même de détailler les exemples de mauvaise gestion, Philippe Séguin, le premier président de la Cour des comptes, a tenu à tirer la sonnette d'alarme sur les finances publiques, lors de la présentation du rapport annuel de l'institution. Le document préparé par les magistrats de la rue Cambon fourmille de chiffres éloquents. [...]
[...] La crise économique et financière en France Après quelques mois de crises, observons la situation économique de la France, présentée à travers le rapport de la Banque de France pour le dernier trimestre de 2008. Le produit intérieur brut a progressé de au troisième trimestre 2008, après la baisse de enregistrée au trimestre précédent. Au troisième trimestre, la consommation des ménages s'est légèrement redressée après au deuxième trimestre). En revanche, l'investissement a de nouveau baissé, même si le repli a été moins marqué qu'au trimestre précédent contre au deuxième trimestre). [...]
[...] Stabiliser l'emploi Une panoplie de six mesures destinées à amortir les effets de la crise financière mondiale sur l'emploi a été prise Sécuriser le parcours professionnel : la réorientation des moyens attribués à la formation continue aux salariés en difficulté et ceux qui sont les moins qualifiés Améliorer le retour à l'emploi : la création du Pôle emploi, née de la fusion ANPE-Assedic Développer les contrats aidés : Le gouvernement a augmenté à 330.000 le nombre d'embauches dans ces contrats dans le projet de loi de finances pour 2009, soit 100.000 de plus que ce qui était prévu Mieux faire face aux plans sociaux : l'expérimentation du contrat de transition professionnelle sera prolongée et étendue Libérer le travail dominical Mettre l'accent sur le service à la personne : une avance sur le crédit d'impôt dont bénéficient les employeurs de salariés pour des services à domicile. Le gouvernement mise beaucoup sur les emplois que les 1000 chantiers vont créer. Patrick DEVEDJIAN a déclaré que chaque logement construit représentait 2,5 emplois, le gouvernement prévoit la construction de logements, ce qui laisse espérer la création de emplois. [...]
[...] La caisse de refinancement émettra des emprunts garantis par l'Etat pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans. Ce dispositif est assorti de contreparties : ses utilisateurs devront s'engager sur le respect du Code de bonne conduite mis en place par le Medef et l'AFEP en matière de rémunération des dirigeants, et sur le fait qu'ils financeront l'économie en consentant à leur tour des prêts aux ménages, aux entreprises et collectivités territoriales. L'échec relatif des plans de sauvetage des banques En réalité, on assiste à un échec relatif de ces plans de sauvetage des banques, d'une part, car les banques y font peu appel et, d'autres parts parce qu'ils conduisent à un endettement de l'Etat ce qui est contraire à la doctrine défendue jusqu'à la crise par le Conseil d'Etat. [...]
[...] Relance de l'investissement public La relance de l'investissement public se décline autour de quatre axes Une augmentation de 4 milliards des investissements des grandes entreprises publiques pour moderniser et développer les réseaux dont elles ont la charge dans le domaine ferroviaire, énergétique et des services postaux Une augmentation de 4 milliards des investissements directs de l'Etat dans des domaines stratégiques. Ce programme exceptionnel concerne trois grands domaines : infrastructures et équipements civils (870 millions d'euros), enseignement supérieur et recherche (731 millions), patrimoine (620 millions), la défense et la sécurité milliard) Le soutien de l'Etat à l'investissement des collectivités locales, via le remboursement anticipé et définitif du Fonds de compensation de la TVA à celles des collectivités qui accepteront d'investir plus. [...]
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