Crise, chine, crise financière, économie, croissance
La crise financière qui touche l'économie mondiale depuis plus de 18 mois semble ne pas impacter les pays émergents, et notamment la Chine. En effet, avec une croissance qui atteignait encore 11.9% du produit intérieur brut en 2007, une place de deuxième exportateur mondiale, des réserves de change importantes assises sur le dollar, le modèle de développement chinois, tiré par l'industrie, semble efficace.
Pourtant, l'importance des exportations dans l'économie chinoise, combinée à al faiblesse de la consommation intérieure, laisse présager des conséquences qu'aura la crise sur ce modèle de développement.
[...] Par ailleurs, la Chine subit également les conséquences d'une politique de baisse des taux d'intérêts. En 2007, les taux d'intérêts étaient très inférieurs au taux de croissance contre ce qui facilitait l'endettement puisque, dans ce cadre, la croissance des revenus rembourse la dette. Le crédit progressait donc de plus de 20% par an. Dans ce contexte, la Chine a construit de nombreuses infrastructures immobilières. Ce secteur se retrouve aujourd'hui en surcapacité, touché par le surinvestissement. Les prix ont chuté de 15% et le nombre de transactions de 40%. [...]
[...] Crise économique : quelles conséquences pour le modèle de développement chinois ? La crise financière qui touche l'économie mondiale depuis plus de 18 mois semble ne pas impacter les pays émergents, et notamment la Chine. En effet, avec une croissance qui atteignait encore du produit intérieur brut en 2007, une place de deuxième exportateur mondiale, des réserves de change importantes assises sur le dollar, le modèle de développement chinois, tiré par l'industrie, semble efficace. Pourtant, l'importance des exportations dans l'économie chinoise, combinée à al faiblesse de la consommation intérieure, laisse présager des conséquences qu'aura la crise sur ce modèle de développement. [...]
[...] Pour soutenir l'activité économique, la Chine a annoncé un plan de relance de 586 milliards de dollars sur deux ans du produit intérieur brut par an). Cette politique est possible grâce au faible endettement public. Par ailleurs, les Chinois ont le taux d'épargne le plus important au niveau mondial de leurs revenus). Le gouvernement peut donc émettre de la dette publique pour soutenir l'activité. Les réserves de change (1900 milliards de dollars fin 2008) permettent de gérer la monnaie. Enfin, beaucoup d'entreprises s'autofinancent (près de et la baisse du prix des matières favorisera l'accroissement du pouvoir d'achat. [...]
[...] Toutefois, si entreprises ont fermé dans la province de Guangdong autres se sont créées. La crise pourrait ainsi favoriser l'existence des entreprises les plus performantes, et accélérer la transition vers une société de services recentrée sur le marché intérieur. B. Un modèle de développement qui peut profiter de la crise pour amorcer sa transition en tenant compte des Chinois La population chinoise est très pauvre : en de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté. De même, deux fois plus de personnes passent au moins une fois tous les trois ans en dessous du seuil de pauvreté par rapport à 2001 et, bien que la part de la population en dessous du seuil d'extrême pauvreté ait considérablement diminué en 2007). [...]
[...] Le pays produit ainsi 40% de l'acier mondial des téléviseurs et téléphones portables des jouets et ordinateurs personnels ; elle réalise par ailleurs 12% des exportations de produits manufacturés, notamment dans le textile et les produits électroniques. La prédominance de ces exportations entre autres, permis à la Chine d'afficher des taux de croissance à deux chiffres ( en 2007), malgré une baisse sous les 10% actuellement. B. Des marges de manœuvre importantes en temps de crise par le Gouvernement chinois. [...]
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