libéralisme économique, théories économiques, crise économiques, déclin libéralisme, capitalisme économique, marchés financiers
Ce sujet traite de manière synthétique le questionnement actuel à propos de la place du libéralisme économique en tant que doctrine dans un contexte de crise.
Le capitalisme est un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production, par le rôle du marché où s'exerce une concurrence entre les agents économiques et qui permet une allocation décentralisée des ressources, par l'importance de l'initiative individuelle (modèle du self-made-man américain) qui n'exclut pas totalement le rôle de l'Etat, par la recherche et le réinvestissement systématique du profit, par le système du salariat.
[...] - L'émergence de la crise met les tenants du plein libéralisme sur la défensive. Toutefois, selon les Libéraux, les crises sont des phénomènes consubstantiels aux marchés. Il existerait ainsi des phases de récession inhérentes à l'économie de marché. Les crises sont vues comme une sorte de soupape du système et il faudrait alors laisser ce processus suivre son cours sans intervention extérieure jusqu'à ce que le rebond se produise. La crise est alors une période de liquidation des excès qui présente aussi des opportunités nouvelles de profit. [...]
[...] La crise actuelle marque-t-elle le déclin irréversible du libéralisme en tant que doctrine économique ? Définition des termes marché, capitalisme, libéralisme» et lien entre eux. Le marché est un lieu réel ou fictif où se confrontent une offre et une demande régulée par un mécanisme de prix. (Taux d'intérêt pour le marché des capitaux, salaire pour le marché du travail) Il existe plusieurs sortes de marchés qui se différencient par l'objet de l'échange : marché des biens et services, marché du travail, marché financier, marché monétaire, marché des changes. [...]
[...] Plutôt qu'un déclin du libéralisme en tant que doctrine économique, nous assistons davantage à une précision de son champ d'application communément admis. Comme l'a affirmé récemment Dominique Strauss-Kahn, président du FMI : «Dans l'économie de marché, il y a trois piliers fondamentaux : la réglementation des banques, la supervision du système et la résolution des crises quand il y a des crises Les limites du plein libéralisme apparaissent de manière claire, vu les excès qu'il a lui-même engendrés. Pour autant, cela ne remet pas en cause l'intervention de l'Etat nécessaire pour réguler l'économie mondiale. [...]
[...] L'attache de la population au système français d'Etat providence est bien ancrée dans les mentalités. Les Etats-Unis, frappés de plein fouet par la crise, ont davantage cherché à mettre en place des mesures de relances keynésiennes dans l'objectif de stimuler l'activité économique. Le grave endettement des ménages a conduit notamment le gouvernement à mettre en place un programme de relance d'aide à la location avec le financement du dépôt de garantie. L'Etat a racheté des maisons et les a proposées en location aux ménages insolvables. [...]
[...] C'est donc surtout une différence de mentalité entre Français et Américains qui a entrainé des réactions divergentes aux mesures prises par les gouvernements. Eléments de la problématique en introduction : - Les récents événements qui ont bouleversé la sphère économique prouveraient le mauvais fonctionnement de l'économie de marché : faillite de grandes entreprises à travers le monde, dérèglements et déséquilibres mondiaux. - Suite à la crise, intervention accrue de l'Etat dans l'économie mondiale qui prouve le dysfonctionnement des marchés et remet en cause le mythe du marché autorégulateur principe premier du libéralisme économique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture