Le Petit Robert définit la valeur comme "une caractéristique mesurable (d'un objet) en tant que susceptible d'être échangée, d'être désirée". Cette définition a été acceptée par les économistes, la distinction entre la valeur d'échange et la valeur d'usage se fit remarquer depuis Aristote. Dans une époque plus proche, le père de la pensée économique classique Adam Smith a montré dans son ouvrage "Richesse des Nations" (1776) comment le mot Valeur peut avoir deux significations, une qui se rapporte à son aptitude à être échangée (valeur d'échange) et l'autre qui s'attache à son attrait envers le consommateur. Par la suite d'autres penseurs se sont penchés sur le sujet et ont essayé d'expliquer la formation de chacune de ces deux valeurs.
Pour les gestionnaires de l'entreprise, le débat a pris un autre chemin. L'intérêt a été porté sur les différentes logiques qui sous-entendent l'opération d'évaluation de l'entreprise. Les méthodes des spécialistes ne cessent de se multiplier et d'évoluer, en partant des économistes obsédés par l'idée de se cantonner au bon sens, aux comptables qui se trouvent entravés par la limite d'information et à l'obligation d'appliquer les dispositions fiscales, et des analystes (financiers et boursiers) qui courent derrière les techniques pratiques.
Ainsi, ce travail s'est fixé pour objectif la réponse aux questions suivantes :
- Qu'est-ce que la valeur ?
- La valeur de l'entreprise se résume-t-elle à la valeur de son patrimoine ?
- La valeur de l'entreprise est-elle une notion univoque ? Autrement dit, a-t-elle une valeur ou des valeurs qui diffèrent selon l'identité de l'évaluateur et l'évènement en question ?
Pour y arriver, nous avons conçu notre travail en deux chapitres, le premier traitant du cadre conceptuel de la notion de la valeur à travers l'apport des économistes et des gestionnaires, le second porte sur l'approche des spécialistes de l'évaluation de l'entreprise.
[...] Le raisonnement devra donc se faire à partir de l'actif cessible et de dettes réelles, c'est-à-dire à partir de postes corrigés et réévalués. Le dernier bilan comptable fournit l'information de base, mais les valeurs comptables sont le plus souvent des valeurs historiques. En matière d'évaluation patrimoniale, il convient de retenir des valeurs actuelles et représentatives de la réalité de l'exploitation. L'actif net comptable ne constitue qu'une approche très imparfaite de la valeur de l'entreprise. D'où la nécessité de réévaluer cet actif d'où l'actif net corrigé ou encore actif intrinsèque Actif net comptable corrigé : L'évaluation par la valeur patrimoniale est simple. [...]
[...] En traçant le cadre conceptuel de la notion de valeur, on remarque la difficulté de délimiter ce concept non univoque par excellence. Les économistes qui se sont consacrés au débat conceptuel de cette notion, la considèrent liée, au travail nécessaire pour la production du bien en question, d'autres à l'utilité d'usage que procure la consommation et d'autres enfin au marché, lieu d'échange. Les financiers, praticiens, appréhendent la valeur de l'entreprise par la valeur du patrimoine, la valeur de marché ou par la valeur intrinsèque. [...]
[...] L'analyste financier approche la valeur en s'appuyant sur l'activité de l'entreprise et en évaluant le risque futur. Le comptable, quant à lui conserve les valeurs historiques et ne tient comptes des plus values qu'en cas de cession, et des provisions qu'en cas de perte justifiée. Ces approches donnent lieu à un écart parfois important dans l‘appréhension de la valeur de l'entreprise. Conclusion La notion de valeur traitée depuis Aristote n'a pas fini de couler l'encre des différentes disciplines des sciences humaines. [...]
[...] N.B : Les biens hors exploitation et le fonds commercial sont exclus du calcul de la VSB. Les biens hors exploitation comprennent : les titres de participation sans importance, l'habitation du propriétaire etc. Les biens nécessaires à l'exploitation comprennent même les dépenses de remise en l'état, car elles sont indispensables à la poursuite normale d'exploitation ; La VSB néglige les éléments du financement, c'est pourquoi elle a été remplacée par la notion des capitaux permanents nécessaires à l'exploitation (CPNE) Chapitre 2 - Les différentes approches de la valeur d'entreprise Ce chapitre étudie les différentes appréhensions de la valeur selon qu'il s'agit d'économiste, comptable ou analyste financier et boursier, et montre ainsi les points forts et faibles de chaque approche. [...]
[...] Ils sont comptabilisés en charges. Ces charges peuvent être étalées sur plusieurs exercices. A partir de cette définition, il semble nécessaire d'analyser certains éléments du coût d'acquisition, à savoir : La notion de taxes récupérables, La notion de frais accessoires, La notion des frais d'acquisition des immobilisations. B - Le coût d'acquisition des stocks : Les entrées en stocks sont enregistrées : - Au coût d'acquisition pour les matières premières, approvisionnement et marchandises - Au coût de production pour les produits finis et les en - cours de production. [...]
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