Des entreprises par centaines, des secteurs entiers de l'économie sont impactés très négativement par la crise sanitaire du CoVid-19 (par exemple la SNCF annonce une perte possible de 3 milliards d'Euros, due au confinement). Des positions acquises, des entreprises phares de l'économie de telle ou telle nation ont révélé leur vulnérabilité, tel un "talon d'Achille" encore inimaginable il y a seulement 4 mois.
Inversement, certaines activités économiques ou pratiques commerciales encore mineures (telles que le E-commerce) ont révélé ou confirmé un potentiel de croissance, d'expansion économique fort conséquent.
D'emblée, une analyse en termes d'externalités (avec pour références les thèses de Pigou et Coase), et une réflexion sur l'art et la manière pour la puissance publique (les États, les institutions Onusiennes) de les internaliser implique de prendre en compte plusieurs éléments.
[...] La question de l'origine (« naturelle » ou « humaine », cette deuxième possibilité constituant le point de vue de Donald Trump sur le laboratoire de virologie de type P2 situé à Wuhan) du CoVid-19 est un paramètre important dans la mesure où le principe du « pollueur- payeur » (dans la ligne analytique de R. Coase) n'a pas lieu d'être si la contagion virale n'est pas d'origine humaine. Un virus « mutant » qui affecte, « par-delà » les quelque 200 000 victimes de la maladie dans le monde à ce jour, la vie économique (du fait du confinement décrété pendant plusieurs semaines dans de nombreux pays, pour environ 3 milliards d'individus) au point de peut- être engendrer . [...]
[...] Un système de taxation proportionné au revenu, au patrimoine aussi de telle ou telle personne physique d'une part, à la santé et aux bénéfices de telle ou telle société d'autre part. Il semble nécessaire du point de vue de l'équité que ce dispositif de taxation soit universel, que tout le monde contribue même un peu, on peut par exemple songer, comme un des éléments de ce dispositif, à une taxation sur la consommation analogue à la TVA, voire une simple augmentation générale de ladite TVA si la simplicité prime dans les décisions des pouvoirs publics. [...]
[...] La COVID-19 : Comment envisager la prise en charge par la puissance publique des conséquences économiques de la crise sanitaire actuelle ? Des entreprises par centaines, des secteurs entiers de l'économie sont impactés très négativement par la crise sanitaire du CoVid-19 (par exemple la SNCF annonce une perte possible de 3 milliards d'Euros, due au confinement). Des positions acquises, des entreprises phares de l'économie de telle ou telle nation ont révélé leur vulnérabilité, tel un « talon d'Achille » encore inimaginable il y a seulement 4 mois. [...]
[...] Il s'agit d'une manière globale d'un effet externe multilatéral, les « pollueurs » (si l'on veut considérer les failles, les insuffisances en ce qui concerne les mesures sanitaires, de tels ou tels États, décrétés parfois très tardivement [exemple des USA], parfois de façon incomplète, parfois sujettes à des mouvements de révolte [exemple du Brésil] engendrant des regroupements de populations très pathogènes du point de vue de la diffusion du virus) étant plusieurs et les acteurs économiques ainsi lésés étant multiples. Il ne faut pas faire l'impasse non plus sur les occurrences localement positives concernant telle ou telle entreprise, tel ou tel domaine d'activité. II. [...]
[...] Ou bien vont-ils plutôt réagir selon une logique coopérative entre États, Union européenne, ASEAN, etc. sous l'égide des institutions onusiennes (FMI, Banque Mondiale, OMC.) Quelles que soient les réponses données par les chefs d'États de la planète, il semble nécessaire de prioriser au sein de chaque budget la mise en place d'infrastructures de sécurité sanitaire, en termes de prévention et de soins (dotation budgétaire beaucoup plus conséquente pour les dispositifs de Santé publique ; développement de la télémédecine ; bornes sanitaires de distribution de masques, gel hydroalcoolique, tests de présence du Covid-19), mais également en termes de contrôle des flux de population (pas seulement les flux migratoires, mais aussi les déplacements de courte ou moyenne distance) et des comportements individuels et collectifs qui doivent s'adapter aux nécessités sanitaires présentes. [...]
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