Coût du travail et délocalisation
La délocalisation consiste au transfert d'activités vers l'étranger, avec la plupart du temps un retour du produit fini vers le pays d'origine. La délocalisation engendre un certain nombre de coûts, notamment des coûts liés à la construction de nouveaux locaux, de nouvelles unités de production, ou encore des coûts de transport qui ne sont pas négligeables. A l'heure actuelle, chaque entreprise souhaite réduire au maximum ses coûts, on peut dès lors se demander pourquoi certaines entreprises décident de délocaliser leur activité, et s'il n'y aurait pas une balance à prendre en compte entre les coûts liés directement à la délocalisation et les coûts qui seront réduits grâce à cette délocalisation ?
[...] Elles permettent notamment de : créer de nouveaux emplois, par le transfert des centres de production, permettre le transfert de savoir-faire et de techniques, souvent nécessaires pour que la délocalisation puisse réussir. Par voie de conséquence, ces délocalisations permettent : d'augmenter progressivement le niveau de vie de ces pays. Par exemple, Taïwan qui a bénéficié de nombreuses délocalisations notamment du Japon est devenu un pays riche, de rééquilibrer le partage des richesses entre pays riches et pays pauvres. Par exemple, la Chine a connu un enrichissement moyen tout à fait considérable de 1980 à aujourd'hui. [...]
[...] Ainsi après avoir rogner le maximum de coûts, la dernière possibilité est de réduire la masse salariale de l'entreprise en recherchant une main-d'œuvre moins couteuse. C'est donc en partie à cause d'une différence entre les salaires en France et dans d'autres pays, que certaines entreprises décident de délocaliser leur activité. On peut alors se poser la question si ce sont les salaires en France qui sont trop élevés ou alors si c'est à l'étranger et notamment dans les pays de l'Est que le travail humain est sous-payé ? [...]
[...] Car la définition du coût du travail donné par les économistes est celle du salaire. Ces éléments sont : le salaire qui est le prix du travail, déterminé par le marché du travail. Ce prix n'est pas calculé seulement par la confrontation de l'Offre et de la Demande, mais aussi par des réglementations de droit comme le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance. Au 1er juillet 2008, près de 2,2 millions de salariés de l'ensemble des salariés) sont rémunérés sur la base du SMIC, à cela s'ajoutent certaines primes (prime d'ancienneté, prime de responsabilité, les charges sociales ou cotisations sociales : ce sont des charges qui sont déduites du salaire brut. [...]
[...] Ceux qui est trois fois moins qu'en France. Les cotisations patronales en France représentent environ alors qu'au Luxembourg elle a peine de 14%. Soit environ 7 fois plus fort en France qu'au Luxembourg. De plus le taux horaire est plus haut au Luxembourg avec 16.156 par heure, alors qu'en France il est de 8,97 par heure. On peut on conclure, qu'avec un taux horaire plus élevé et des cotisations plus faibles au Luxembourg la rémunération que perçoivent les salariés sont supérieures à ceux de la France. [...]
[...] Entre 1980 et 1992, le coût du travail a crû de par an en termes réels au niveau du salaire minimum et de au niveau du salaire moyen. En revanche, entre 1993 et 2008, les taux de croissance annuels moyens ont été de au niveau du SMIC et de au niveau du salaire moyen. Du fait de ces dispositifs, le coût horaire réel du travail au niveau du SMIC, qui avait fortement progressé au début des années 1980 suite aux revalorisations du SMIC, n'a quasiment pas augmenté entre 1992 et 2008, alors que la hausse du SMIC se poursuivait. [...]
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