Les entreprises sont au cœur de l'évolution récente du système économique capitaliste. En économie, elles sont situées au niveau intermédiaire entre le niveau microéconomique et le niveau macroéconomique, surtout si l'on considère non pas une firme isolée mais le tissu économique que forment un ensemble de firmes.
Par ailleurs, si les entreprises font l'objet de l'attention principale, c'est parce qu'elles constituent, depuis le XIXème siècle, l'un des éléments centraux des sociétés industrielles et de celles que l'on appelle post-industrielles. L'entreprise constitue ainsi l'entité centrale du capitalisme, le « moteur » du capitalisme. Selon la thèse défendue par A. D. Chandler, l'entreprise a été, et est toujours l'instrument premier dans les économies capitalistes pour la production et la distribution des produits et services actuels, ainsi que pour la programmation et l'allocation de la production et distribution future. Les grandes entreprises capitalistes, contrôlent en effet directement ou indirectement une grande partie des PME, que cela soit au niveau des biens et services produits ou au niveau de l'emploi.
Depuis une trentaine d'années, les pays industrialisés ont vécu une mutation radicale de système économique de production, d'échange et de consommation. Les changements profonds qui accompagnent cette mutation sont l'accélération de l'innovation, la mondialisation des échanges et de la production, la financiarisation de l'économie, la restriction du champ étatique, la volatilité de la demande, le chômage de masse et la segmentation du marché du travail. Le système de production s'est flexibilisé. Ces changements affectent au premier plan les entreprises.
[...] La course à l'innovation est-elle un choix ou une nécessité pour les entreprises ? Les entreprises sont au cœur de l'évolution récente du système économique capitaliste. En économie, elles sont situées au niveau intermédiaire entre le niveau microéconomique et le niveau macroéconomique, surtout si l'on considère non pas une firme isolée mais le tissu économique que forment un ensemble de firmes. Par ailleurs, si les entreprises font l'objet de l'attention principale, c'est parce qu'elles constituent, depuis le XIXème siècle, l'un des éléments centraux des sociétés industrielles et de celles que l'on appelle post-industrielles. [...]
[...] Le capitalisme, dès qu'il s'est distingué d'un capitalisme essentiellement familial, a nécessité des prêteurs et des investisseurs. Le système financier a connu aujourd'hui un accroissement des flux sans précédent. Le système bancaire national a vu l'expansion de la finance internationale, marquée davantage que les autres marchés par le gonflement des flux entraîné par le décloisonnement, la dérégulation et la désintermédiation financières, en liaison avec l'émergence de nouvelles places financières marquées par une certaine opacité des mouvements de capitaux. Les managers tout puissants se sont pliés, ici ou là, à la gouvernance des actionnaires, tout particulièrement des actionnaires institutionnels. [...]
[...] Ceci dit, un certain nombre de mouvements écologistes, de réseaux d'échange, d'associations de consommateurs agissent pour que l'agriculture soit plus respectueuse de l'environnement, pour que la croissance actuelle ne détériore plus les conditions de vie des générations futures[11], pour favoriser le commerce équitable et introduire une clause sociale interdisant l'achat de produits reposant sur le travail des enfants ou l'esclavage. A ce titre, le dernier exemple frappant concerne la bataille pour la vente de médicaments à faible coût pour lutter contre les épidémies mondiales comme celle du sida[12]. Références RIFKIN Jeremy [1995/2006] : La fin du travail, La Découverte/Poche. RIFKIN Jeremy [2000] : L'âge de l'accès. La vérité sur la nouvelle économie, La Découverte, Pocket. BOLTANSKI Luc et CHIAPELLO Eve [1999] : Le nouvel esprit du capitalisme ; Gallimard. [...]
[...] Ces changements affectent au premier plan les entreprises Les mutations du système économique 2. Les innovations comme moteur de l'économie 3. La course à l'innovation 1. Les mutations du système économique Les marchés oligopolistiques des biens et services marqués par la recherche d'économies d'échelle et une concurrence par les prix ont vu le rythme de renouvellement et la diversification des produits s'accélérer entraînant une fragmentation des marchés. Cela est dû à la concurrence globale ainsi qu'à une relative saturation des marchés traditionnels [R. Boyer et J.- P. [...]
[...] Par exemple pour la fabrication de boissons gazeuses ou même de pneus. D'autres facteurs jouent également comme le désir de reconnaissance. L'intervention étatique n'est pas non plus exempte de toute critique dans la mesure où la filière inversée caractérise également certaines dépenses publiques comme par exemple les dépenses d'armement. Il suffit alors de trouver une menace intérieure ou extérieure pour légitimer ces dépenses. Dans le même temps, la littérature autour des courses insiste aussi sur l'esprit d'équipe menant le coureur à la victoire. L'homme n'est rien sans la machine. [...]
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