Les mouvements de capitaux sur les marchés internationaux, le contenu de la balance des paiements, l'internationalisation des systèmes financiers, la globalisation financière (ses causes et ses conséquences).
[...] La globalisation financière est aujourd'hui un des aspects les plus marquants de la mondialisation. Pour les économistes libéraux, l'extension des marchés financiers contribue à la croissance de l'économie mondiale. [ ] La globalisation financière est le processus par lequel se constitue un vaste marché mondial des capitaux, s'affranchissant des frontières politiques. Selon Henri Bourguinat (Finance internationale, PUF, 1995), elle repose sur trois processus (les trois D - la déréglementation, conduite par les États, qui abolit les entraves aux flux de capitaux, favorise les innovations financières (nouveaux types de placements) et libéralise les transactions sur les marchés des changes ; - la désintermédiation, qui permet aux agents à besoin de financement de recourir directement aux marchés financiers plutôt que de faire appel aux crédits bancaires ; - le décloisonnement des marchés, qui se traduit par la suppression des barrières entre les différents marchés monétaires et financiers au sein de chaque pays et par l'ouverture vers l'extérieur des marchés nationaux des capitaux. [...]
[...] La Chine est désormais le premier pays receveur d'IDE dans le monde. De manière générale, les flux d'investissement de portefeuille sont ceux qui progressent le plus, y compris vers les pays en développement. Ainsi, à une logique industrielle de l'investissement international semble se substituer une logique financière de placement avec des conséquences sur le taux de change. B. Le système financier international L'évolution du système financier international. Le système financier international présente des caractéristiques sensiblement différentes avant le milieu des années 1970 et après. [...]
[...] La consommation des ménages est en effet de plus en plus sensible à la situation des marchés financiers, surtout dans les pays anglo-saxons. Pour deux raisons : d'une part, les ménages détiennent une part croissante de leur patrimoine (et de leurs revenus) sous forme financière (actions, obligations) ; d'autre part, la montée de leur niveau d'endettement les rend plus sensibles aux variations des taux d'intérêt. Ainsi, quand la Bourse flambe à Wall Street, les ménages américains qui détiennent des actions voient leur richesse augmenter. [...]
[...] Une initiative couronnée de succès. Mais pas pour très longtemps. En effet, quelques mois plus tard, échaudés par la crise russe d'août 1998, les investisseurs internationaux, observant un relâchement de la discipline budgétaire, rapatrient leurs capitaux vers des marchés jugés plus sûrs. Les autorités brésiliennes réagissent. Elles augmentent les taux d'intérêt et annoncent plusieurs mesures d'austérité budgétaire. Mais, cette fois, les mesures sont jugées insuffisantes, et les capitaux continuent à quitter le pays, obligeant les responsables brésiliens à faire appel au FMI. [...]
[...] Le gonflement de la sphère financière n'a plus de rapport avec le financement de la production et des échanges. La Banque mondiale estime que les transactions financières sont 50 fois plus importantes que la valeur des échanges de biens et services. Les mouvements quotidiens de capitaux atteignent au niveau mondial des montants supérieurs au PIB annuel de la France soit 1800 milliards de dollars (1500 milliards d'euros). De plus, certains mouvements de capitaux d'origine douteuse n'apparaissent pas dans les comptes officiels. [...]
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