Document complet analysant la nécessité de la spécialisation, l'avantage absolu, l'avantage comparatif et la résistance des protectionnistes contre le libre échangisme.
Ce document est un cours complet très bien réalisé, qui répond à la question : "Pourquoi les pays se spécialisent-ils ?"
[...] Cela ne semble pourtant pas être le cas. Nous avons découvert que l'inégalité croissante des salaires, comme le déclin du secteur manufacturier et le ralentissement de la croissance du revenu réel, a des causes essentiellement internes. [ . ] Dans la très grande majorité des cas, l'augmentation de la demande de travail qualifié est la conséquence d'une modification de la demande interne à chaque secteur d'activité, et non pas d'une recomposition de la structure sectorielle de l'économie américaine pour répondre aux exigences du commerce extérieur. [...]
[...] Ce point de vue est illustré avec humour dans le texte qui suit : Les normes internationales de productivité : une fable. LE CANARD ÉTASUNIEN ET SON GAVEUR : DEUX EXISTENCES DE CHIEN. N'en déplaise aux Français, on fabrique un excellent foie gras outre- Atlantique, dans l'État de New York. Il provient principalement d'une ferme de bêtes qui fournit, sous la marque Hudson Valley Foie Gras, les deux tiers de la production américaine, avec un chiffre d'affaires annuel de 10 millions de dollars. [...]
[...] C'est pourquoi les États sont légitimés à tout faire pour conquérir ou faire perdurer cet avantage . Ce paradoxe est illustré par l'exemple du soutien accordé par les européens à Airbus; les avances (subventions?) ont permis de créer de nombreux emplois, de stimuler la recherche, de favoriser les consommateurs et de diminuer le monopole ( forcément anti-concurrentiel) de Boeing. De la même façon, pour abandonner les mauvais secteurs exposés à une forte concurrence et permettre la reconversion vers les bons secteurs le pays pourra se mettre à l'abri de la concurrence et recourir à une politique de subventions afin de se retrouver des avantages compétitifs. [...]
[...] L'Hudson Valley Foie Gras, l'un des plus gros employeurs agricoles de l'État de New York, se retrouve au centre d'un débat: oui ou non, les salariés agricoles de l'État peuvent-ils, comme dans toutes les autres professions, avoir un jour de repos par semaine ? Une loi devrait en décider à l'automne 2001. Contrairement à presque tous les autres travailleurs de l'État, les salariés agricoles ne bénéficient pas de certains droits, comme celui de négocier collectivement et d'être payés en heures supplémentaires lorsqu'ils travaillent plus de quarante heures par semaine remarque le journal. Aux côtés des salariés agricoles, on trouve le syndicat AFL-CIO et un clergé soucieux de préserver le jour du Seigneur. [...]
[...] Il s'appuie sur des accords de limitation d'importations (quotas) négociés avec les partenaires économiques . Comme ces activités sont généralement à forte densité d'emplois il apparaît comme un moyen de limiter le chômage. Le néo- protectionnisme “sélectif” repose sur le constat que les spécialisations, en transférant les activités qui emploient les moins qualifiés vers les PVD, imposent un “dumping social” ; les pays ou existe un salaire minimum ne peuvent soutenir la compétition que par la baisse des salaires ou la délocalisation donc le chômage .Le réalisme social impose donc des mesures conservatoires sélectives pour abriter ces branches. [...]
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