La notion de gouvernance s'est imposée depuis peu dans la pensée économique, politique et géopolitique. Nous aborderons l'historique de ce concept et sa nature à l'heure actuelle avant de s'intéresser aux différentes logiques de la gouvernance. Puis, nous étudierons l'aspect commercial, économique, financier et environnemental de cette notion.
I- Le terme de gouvernance
A. Son historique au préalable
Le terme est très récent mais, en raison de sa grande pertinence, il se propage dans une étroite réflexion ; un certain cheminement peut être identifié dans la montée en puissance de cette notion :
- Il s'agit d'un terme emprunté au discours des managers de très grandes firmes à qui, depuis les années 1970, l'interrogation du « corporate governance » (plus couramment nommé le gouvernement d'entreprise) est souvent posée ; par conséquent, la « gouvernance » sert à interroger les chefs d'entreprise sur la manière dont leur gestion peut répondre à un équilibre entre les intérêts des actionnaires et ceux des autres parties prenantes qui sont étroitement liées à la société : c'est-à-dire les cadres, les sous-traitants, employés,...
[...] En terme commercial, économique et financier, les nombreuses crises que le monde a pu connaître (depuis les années 1980) ont, d'une certaine façon, obligé à mettre en oeuvre une nouvelle gouvernance ; on est donc en quête de bâtir des architectures adaptées aux enjeux présents ; nous désirons :
- Une construction commerciale nouvelle : concernant les échanges relatifs aux biens et aux services, l'interrogation du libre-échange et du protectionnisme reste vraisemblablement posée ; dans le cas où l'Organisation Mondiale du Commerce demeure un cadre nécessaire à la gouvernance commerciale, les organisations en région (tels que l'ALENA, l'ASEAN, le Mercosur, l'UE, ...) doivent également être prises en compte comme des parties prenantes indispensables ; en matière commerciale, la gouvernance se montre à la fois régionale et mondiale.
[...] Quelques économistes, optimistes dans la régulation des marchés, estiment malgré tout qu'il faille accompagner notre fonctionnement actuel vis-à-vis du système en renforçant les règles avec prudence ; selon d'autres théoriciens de l'économie, il faut agir en mettant en œuvre un régime monétaire international novateur et surtout cohérent afin de pallier au caractère déstabilisant des marchés et aux insuffisances en général, bâti sur des règles prudentielles renforcées en terme bancaire, une coordination plus élargie des politiques économiques, le renouvellement des fonctions des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds Monétaire International) et, en dernier ressort, l'introduction d'un prêteur international. B. Un pas vers le développement durable ? [...]
[...] Il est essentiel de partir de tels buts sans en limiter la nature ou en contraindre la quantité, ce qui suppose une logique plus politique de la gouvernance. L'objectif n'est pas d'obtenir une définition de norme minimale moyenne mais plutôt de tolérer des défis mondiaux en commun et d'en découvrir les multiples réponses probables. Pourra-t-on tenter, dans le premier cas, d'amener des solutions à la quête du plein emploi afin d'éviter qu'un Etat puisse soumettre des contraintes à d'autres alors que nous nous efforcerons, dans le deuxième cas, de partager des politiques intégrées et actives qui y conduiront. [...]
[...] LA GOUVERNANCE D'HIER ET LA GOUVERNANCE MONDIALE D'AUJOURD'HUI La notion de gouvernance s'est imposée depuis peu dans la pensée économique, politique et géopolitique. Nous aborderons l'historique de ce concept et sa nature à l'heure actuelle avant de s'intéresser aux différentes logiques de la gouvernance. Puis, nous étudierons l'aspect commercial, économique, financier et environnemental de cette notion. Le terme de gouvernance A. [...]
[...] II- Les aspects commerciaux, économiques, financiers et environnementaux de cette gouvernance Nous pouvons considérer deux aspects très particuliers, et non exclusifs de cette gouvernance : à savoir d'une part, la référence commerciale, économique et financière, et, d'autre part l'aspect de la gouvernance lié à l'environnement. A. Une approche commerciale, économique et financière En terme commercial, économique et financier, les nombreuses crises que le monde a pu connaître (depuis les années 1980) ont, d'une certaine façon, obligé à mettre en œuvre une nouvelle gouvernance ; on est donc en quête de bâtir des architectures adaptées aux enjeux présents ; nous désirons : - Une construction commerciale nouvelle : concernant les échanges relatifs aux biens et aux services, l'interrogation du libre- échange et du protectionnisme reste vraisemblablement posée ; dans le cas où l'Organisation Mondiale du Commerce demeure un cadre nécessaire à la gouvernance commerciale, les organisations en région (tels que l'ALENA, l'ASEAN, le Mercosur, l'UE, ) doivent également être prises en compte comme des parties prenantes indispensables ; en matière commerciale, la gouvernance se montre à la fois régionale et mondiale. [...]
[...] Les nombreuses conférences mondiales et les incessants sommets sont organisés depuis la fin des années 1970 (exactement depuis 1979) et ont pour objectif majeur la meilleure gestion possible de l'environnement comme un bien public d'ordre mondial avec cet espoir certain d'innover en terme d'instance collective d'orientation, de surveillance et de gestion de notre environnement, à l'instar de l'Organisation Mondiale de la Santé. Dans le domaine de la santé, il existe guère d'organisation internationale comme il y a déjà depuis bien longtemps en matière de finance et d'économie. [...]
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