Les formes et circuits de financement de l'économie : finance directe et finance indirecte. Le rôle des marchés de capitaux (monétaire et financier) et leur évolution.
[...] Les capacités et les besoins de financement de l'économie Le financement des agents. Pour fonctionner, une économie a besoin de financer ses diverses activités. Certains agents dégagent des capacités de financement, c'est-à- dire qu'ils disposent d'une épargne (part du revenu non consommée) non affectée à un investissement, alors que d'autres ont des besoins de financement, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent financer eux-mêmes la totalité de leurs investissements. Dès lors qu'un ménage, une entreprise, ou une administration publique ne peut assurer l'autofinancement intégral de ses investissements par le financement interne (c'est-à-dire l'utilisation de son épargne), elle doit recourir au financement externe (par le crédit ou le recours aux marchés financiers pour les entreprises et l'État). [...]
[...] Les formes de financement de l'économie. Gurley et Shaw (1960) distinguent deux formes de financement de l'économie : le financement direct et indirect La finance indirecte et l'intermédiation bancaire. La finance indirecte correspond à un mécanisme de financement réalisé par une intermédiation bancaire entre les agents disposant d'excédents d'épargne et ceux qui ont des déficits. John Hicks, économiste britannique, Prix Nobel d'économie 1972, définit en 1974 la distinction entre "économie d'endettement" et "économie de marché financier". Lorsque l'intermédiation bancaire est privilégiée et que les agents ont recours au crédit pour se financer, on parle "d'économie d'endettement". [...]
[...] Tout en étant intimement liée au processus de mondialisation des échanges de biens et services, la globalisation a été beaucoup plus brutale et importante dans le domaine financier. Les conséquences de la globalisation sont considérables. En principe, la création d'un marché planétaire de l'argent doit amener une meilleure allocation du capital dans l'économie mondiale. Mais, on constate simultanément que les mutations financières se sont traduites par une instabilité accrue avec des crises boursières et financières récurrentes. Et l'on peut penser que les dysfonctionnements actuels du système monétaire international sont une conséquence directe des règles nouvelles d'organisation des marchés. [...]
[...] Il permet l'apport de nouveaux fonds à l'économie. - Le marché secondaire (marché de l'occasion) est le marché où sont échangés les titres. Il correspond à la "bourse des valeurs mobilières". La bourse Euronext Paris se compose depuis 2005 d'une liste unique de valeurs composée de trois compartiments : - le compartiment A (ex-Premier Marché français) où sont cotées les plus grandes sociétés (Accor, Air France, Carrefour, France Telecom, Axa, AGF, Total-Fina-Elf ) ; - le compartiment B (ex-Second Marché français) où sont cotées des entreprises moyennes (Buffalo Grill, Brioche Pasquier, Fleury Michon, Camaieu, Laboratoires Boiron, Mr Bricolage - le compartiment C (ex-Nouveau Marché français) où sont cotées des valeurs de croissance (Valtech, Avenir Telecom, boursorama, Mondial Pêche ) ; - Il est également possible d'y ajouter le Marché Libre, marché moins réglementé, où sont cotées les entreprises de taille inférieure (Look Voyage, Croq'o'Pain, Sucrerie centrale de Cambrai, Pro nuptia). [...]
[...] La valeur cotée des actions était beaucoup plus forte que leur valeur réelle. C'est ainsi que se forme une bulle spéculative fondée sur l'espoir de gains élevés à la revente mais qui peut éclater à tout moment. La bulle spéculative augmente aussi le montant des transactions ce qui entraîne la croissance des valeurs échangées. [ ] Aujourd'hui ce sont quelques 1600 milliards de dollars (soit plus que le PIB annuel de la France qui était de 1550 milliards de $ en 2003) qui transitent chaque jour sur l'ensemble des marchés mondiaux de capitaux, alors que les montants n'étaient que de 70 milliards de dollars au début des années 70 et seulement 600 milliards de dollars par jour en 1990. [...]
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