La Pologne a fortement progressé dans la transformation de son économie et son adhésion à l'Union européenne marque un autre tournant dans l'histoire économique et politique du pays. La Pologne contemporaine est un pays de transformation où l'on a introduit l'économie de marché en assurant le développement et les réformes structurelles en profondeur (le processus de la privatisation et de la restructuration). Le secteur privé produit désormais plus de 75% du PIB, l'économie nationale est bien intégrée avec celle des pays d'Europe occidentale et l'inflation est maîtrisée. La production progresse depuis 10 ans et les Polonais sont plus prospères. La Pologne reste toujours un pays intéressant grâce à ses atouts : un positionnement géographique, stratégique et avantageux en Europe, un marché grand et ouvert avec 39 millions de consommateurs, une main-d'oeuvre hautement qualifiée, efficace et compétitive, le respect des réglementations internationales concernant les investisseurs étrangers et les principes du marché libre, la solide présence des sociétés étrangères dont françaises. Elle se présente comme un pays émergent, relativement peu sensible aux crises économiques, attractif pour les investisseurs étrangers. Cependant, le recul de l'emploi montre que des problèmes persistent. Face à eux, il reste beaucoup à faire pour augmenter la productivité, développer l'emploi et accroître le revenu par habitant qui vaut 41% du niveau des pays de l'OCDE (...)
[...] La réduction récente des majorations obligatoires pour heures supplémentaires va dans le bon sens, mais ces primes sont encore trop élevées. La Banque centrale remonte ses taux d'intérêt en raison de l'accélération de l'inflation. Il a décidé aussi de réduire les dépenses dans l'administration publique. Le gouvernement a quatre idées pour atteindre ce but. D'abord il propose la baisse de l'emploi, le changement des principes de rémunérations des fonctionnaires et enfin la réduction des dépenses des investissements budgétaires. La production de produits écologiques est un des grands espoirs de l'agriculture polonaise après l'élargissement de l'Union. [...]
[...] De nouveaux efforts visant à réduire les coûts de mise en conformité dans le domaine du contrôle bancaire, à améliorer la protection des droits de propriété et à accélérer les procédures d'exécution dans les affaires concernant les entreprises, de manière à alléger le coût des prêts pour les banques, seraient également utiles, de même qu'une accélération des privatisations et une extension de l'infrastructure. Accélérer les privatisations devrait limiter l'accumulation de la dette publique mais aussi renforcer la croissance de la productivité globale. Les autorités devraient rechercher des investisseurs stratégiques pour les entreprises publiques restantes. Ces initiatives devraient favoriser la prise de risque et améliorer le cadre de gouvernance des entreprises. [...]
[...] Une reprise de l'acquis communautaire lente. La responsabilité de la gestion d'une grande part des frontières de l'Union élargie. II la réaction du gouvernement La Pologne met en oeuvre une politique volontaire de formation et d'enseignement lui permettant de disposer d'un capital humain apte à affronter la concurrence mondiale. Le Ministre veut augmenter les moyens destinés à l'aide sociale et l'éducation. D'importants progrès ont été accomplis en vue de réduire le groupement des élèves par aptitudes et d'accroître la qualité globale de l'enseignement. [...]
[...] Le PIB augmenterait de en 2005. Les entreprises Beaucoup d'entreprises affichent de belles performances, notamment en termes de rentabilité et de liquidité ; dans le même temps, bien des firmes ont retrouvé la capacité d'emprunt. L'investissement devrait se redresser avec l'amélioration de la rentabilité, l'apparition de contraintes de capacité et les perspectives offertes par l'UE. Il atteint à peine les deux tiers des valeurs observées dans d'autres économies émergentes. Les ventes ont augmenté dans 25 sur 29 secteurs de l'industrie. [...]
[...] Les dépenses montent de en comparaison avec l'an 2004. Miroslaw GRONICKI espère diminuer les dépenses administratives de 380 millions de zlotys. Si la demande intérieure réagit plus rapidement à la relance budgétaire et monétaire, l'économie risque un dérapage de l'inflation et du déficit courant, une hausse de la prime de risque sur le zloty, une montée encore plus vive des taux d'intérêt et un enlisement de la reprise. L'Etat s'est affaibli, notamment avec la corruption des fonctionnaires et l'apparition des nouveaux acteurs légaux et illégaux. [...]
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