La mise en place de l'Euro début janvier 1999 a ouvert une nouvelle ère en matière de politique économique pour les onze pays membres (Allemagne, France, Italie, Benelux…), dans laquelle la politique monétaire est laissée aux mains de la BCE, institution commune basée à Francfort. L'un des deux éléments du « policy mix » étant fixé par une institution indépendante, il ne reste plus aux mains des Etats que la politique budgétaire et fiscale comme moyen d'intervention au niveau national pour régler des problèmes économiques spécifiques à chacun des pays
[...] Une coordination des politiques économiques est-elle possible ? Introduction Conditions de mise en place d'une coordination des pol éco et non pas si nécessaire ou non divergences ou non des économies trop pfdes (théorie des Zmo : l'Eu en est-elle une quid au niveau institutionnel. La mise en place de l'Euro début janvier 1999 a ouvert une nouvelle ère en matière de politique économique pour les onze pays membres (Allemagne, France, Italie, Benelux dans laquelle la politique monétaire est laissée aux mains de la BCE, institution commune basée à Francfort. [...]
[...] La coordination telle qu'elle est dans le cadre de l'Union Economique et Monétaire et les critiques suscitées Le pacte de stabilité : c'est à l'heure actuelle le seul mode de coordination effective des politiques économiques et plus précisément budgétaires entre les pays de l'UEM. Il est défini à l'article 104-C du traité de Maastricht, sous la forme du cadre général d'une procédure de contrôle et de sanction des déficits publics jugés excessifs. Cette procédure comprend un rapport de la Commission au Conseil, un vote du Conseil à la majorité qualifiée sur la nature excessive ou non d'un déficit, des recommandations aux pays dont les déficits sont jugés excessifs, et des sanctions à l'égard des pays qui tardent trop à appliquer les recommandations du Conseil. [...]
[...] Les objectifs de la politique économique sont eux aussi interdépendants, dans la mesure où leur réalisation effective dépend de la réalisation des objectifs dans les pays voisins. Et enfin, l'interdépendance a une composante stratégique, car au moment de déterminer sa propre politique économique, chaque pays essaie d'anticiper sur celle qui sera mise en œuvre dans le pays voisin (mais aussi sur les résultats de l'économie de ces mêmes pays en termes d'activité et de prix), l'anticipation affectant la nature de la politique finalement choisie. [...]
[...] Mais cela correspond à une vision de long terme, tant les disparités politiques et économiques demeurent à cet égard. Conclusion La théorie économique montre les bienfaits d'une coordination des politiques économiques, en particulier pour une zone comprenant une seule monnaie pour onze politiques budgétaires. Le cadre actuel du Pacte de stabilité, s'il permet une certaine harmonisation des politiques économiques, n'est toutefois pas suffisant dans l'optique de la monnaie unique, qui induit la mise en place, à terme, d'institutions internationales compétentes en matière budgétaire. [...]
[...] Or ce n'est pas cette solution qui a finalement prévalu. Dernier exemple, celui de l'Italie, qui a depuis plusieurs années une dette publique considérable, aujourd'hui encore supérieure à de son PIB. Des critiques plus fondamentales : plus globalement, on voit bien que le Pacte de stabilité n'apporte qu'une réponse partielle au problème de la coordination des politiques budgétaires, et cela vaut aussi pour la coordination politique monétaire / politiques budgétaires. Ainsi, il ne permet pas de régler à long terme les différences notoires observables entre les différentes économies. [...]
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