La consommation, dans sa définition classique, correspond pour les agents économiques au fait de consommer des biens et services dans le but de satisfaire des besoins ou des désirs. Elle est le fait des consommateurs et des entreprises, individuelle ou collective. Quant à la croissance économique, elle correspond à une augmentation soutenue, pendant une période longue, d'un indicateur de production en volume dont l'indicateur de mesure est le P.I.B.
C'est donc une hausse de la production sur le long terme, qui provient en théorie de deux facteurs principaux : travail et capital. Il apparaît clairement qu'il existe une corrélation importante entre croissance économique et consommation et que leurs fluctuations sont liées, mais on peut s'interroger sur le rôle de la consommation comme moteur de la croissance, en s'intéressant particulièrement au cas français.
On peut en effet se demander si la confiance de la France dans la consommation pour soutenir sa croissance n'est pas excessive, voire néfaste.
[...] On peut constater que la consommation ne suffit pas, puisque de plus en plus de produits consommés en France sont importés des pays émergents, à bas coûts, elle ne profite donc qu'indirectement à l'économie nationale. Se posent les problèmes de la rigidité de l'offre et du manque de compétitivité en France. Cela amène à s'interroger sur le rôle de l'investissement en progrès technique, capital humain, innovation et Recherche-développement, et donc sur le rôle de l'Etat qui, en stimulant la consommation en premier lieu, renonce à investir dans ces facteurs plus porteurs pour la croissance économique à long terme. Alors que la consommation est dynamique, la croissance stagne. [...]
[...] Elle est le fait des consommateurs et des entreprises, individuelle ou collective. Quant à la croissance économique, elle correspond à une augmentation soutenue, pendant une période longue, d'un indicateur de production en volume dont l'indicateur de mesure est le P.I.B. C'est donc une hausse de la production sur le long terme, qui provient en théorie de deux facteurs principaux : travail et capital. Il apparaît clairement qu'il existe une corrélation importante entre croissance économique et consommation et que leurs fluctuations sont liées, mais on peut s'interroger sur le rôle de la consommation comme moteur de la croissance, en s'intéressant particulièrement au cas français. [...]
[...] Ainsi au troisième trimestre la croissance du PIB a été nulle. Les raisons du faible impact de la consommation des ménages sur la croissance économique française sont révélatrices des facteurs indispensables à la croissance de la consommation des ménages est concentrée sur 4 secteurs : le logement, les services financiers, les télécommunications et l'équipement (hi-fi, audiovisuel et informatique). L'équipement comprend notamment ce que l'on appelle l'Electronique Grand Public qui a concentré à lui seul 80% des dépenses des français en produits manufacturés en 2005, notamment en raison des très nombreuses innovations et d'une baisse des prix régulière. [...]
[...] La France a fait de la consommation le moteur de sa croissance depuis des années. Il n'y a en effet pas de problème de consommation en France : les prix des produits manufacturés baissent, ce qui tire la demande en volume ; de nouveaux produits apparaissent quasi-quotidiennement dans le secteur de l'électronique grand public ; les taux des crédits à la consommation, même en légère hausse, restent faibles Mais depuis janvier 2005 par exemple, la consommation de produits manufacturés a augmenté de alors que la production industrielle a perdu 0,3%. [...]
[...] De même, la consommation ne peut jouer le rôle de moteur de la croissance que si l'économie est dans une situation déjà favorable, et donc le permet. En France et ailleurs, la forte demande de consommation, ainsi que la faiblesse du secteur industriel des biens de consommation, conjuguées à une baisse de la production et un chômage élevé, dus au manque de compétitivité des entreprises sur le marché mondial, entraîne un déficit extérieur et un endettement en hausse. La croissance économique s'en trouve fragilisée et ralentie, d'autant plus que la consommation suppose un pouvoir d'achat dont la stagnation perdure. [...]
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