La pauvreté est mesurée de plusieurs façons par la statistique:
-revenu disponible (absolu) ou différence avec le revenu médian (la moitié du revenu médian = pauvreté): relatif. Ainsi la statistique publique prend en compte la relativité de la pauvreté.
-privation de biens indispensables (logement, ne pas avoir été interdit bancaire, ne pas avoir eu de retards fiscaux…)
Ces mesures donnent des résultats différents: 8,2% sont pauvres avec la première catégorisation, 9% avec la seconde. MAIS l'intersection entre les deux est très réduite (un peu plus de 5%). Dans sa définition la plus large, on trouve 22% de pauvres. On parle d'un "halo de pauvreté", comme pour le chômage.
[...] Les commerçants notamment se trouvent défavorisés par rapport aux ouvriers. Les salariés quant à eux trouvent aussi qu'ils sont trop taxés. Après les années 20, la fiscalité s'étend à la classe salariée et l'impôt est payé par la plus grande part de la population extension de la classe moyenne. Conclusion Dans les années 1970, acceptation de l'impôt par les classes moyennes et rejet par les petits indépendants. D'où grande difficulté pour les hommes d'Etat de doser les impôts pour "sauver" les petits commerçants. Interaction entre le marché et l'Etat. [...]
[...] Opposition entre Leclerc et les petits commerçants. Les consommateurs n'ont pas accès aux produits, ils sont servis par les caissiers. Vers les premières décennies du XXe, une épicerie est un endroit avec énormément de produits en vrac, des prix peu visibles. Apparition des magasins au milieu du XIXe. Moment important dans les années 1930 avec les magasins à prix unique (Monoprix et Prisunic) qui s'adapte aux nouveaux besoins des consommateurs touchés de plein fouet par la crise. Les petits magasins font pression sur l'Etat pour qu'il régule l'explosion de ces magasins à prix unique. [...]
[...] Le consommateur est alors protégé par une loi de 1851 sur la fraude et la falsification. En revanche, il n'y a pas de statut spécifique de l'acheteur, censé connaître le produit aussi bien que le vendeur. Dans la 2e moitié du XIXe, transformations techniques créent des produits intermédiaires, complexification des chaînes de production, mise en évidence de pratiques frauduleuses (sur le vin notamment). De plus, les importations de produits étrangers deviennent très importantes. La lutte contre la fraude et la définition de la qualité des produits devient un enjeu majeur. [...]
[...] A cette époque, le gouvernement Pompidou a fait passer la loi Royer n'autorisant les grands commerces à ouvrir que si une commission d'élus l'autorisait. Cette loi a contribué à des formes de corruption des élus. Dans les années 1990, la loi a été durci, ce qui a interdit aux supermarché d'augmenter leur nombre de succursales et les a "obligé" a racheté d'autres concurrents, ce qui n'a pas favorisé la baisse des prix. Ce dont parle Nicoud correspond à une transformation qui s'est produite durant les 30 glorieuses. [...]
[...] Pour les plus riches, la part des loisirs augmente largement. On a du mal à distinguer les effets économiques et sociologiques qui déterminent ces dépenses (manque de moyens ou cultures de consommation différentes selon les groupes sociaux?). La dimension relative des besoins de consommation La consommation pré-engagée consiste à dire que pour évaluer le niveau de vie des ménages, il faut distinguer, au sein des dépenses des ménages, les dépenses absolument nécessaires des autres dépenses. L'Etat a plus tard avalisé cette notion et considère que la nourriture, le logement, le téléphone, la télévision, les frais de banque, sont des dépenses incompressibles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture