C'est dans le domaine de l'emploi que la politique de déréglementation et de libéralisation a donné ses résultats les plus étonnants. Aux Etats-Unis ce qu'on a appelé la « great job machine » depuis les années Reagan est un drôle d'engin qui crée des emplois à la pelle.
Les chiffres sont clairs et leur analyse est aisée :
- de 1982 à 1989 les Etats-Unis ont créé plus de 18 millions d'emplois.
- Le taux de chômage s'est stabilisé autour de 5%, parfois moins, à un taux que Friedman pourrait considérer « naturel » c'est-à-dire équivalent au plein emploi.
- La totalité des emplois est créée dans les services. L'industrie est destructrice nette d'emplois.
- L'essentiel des emplois crée sont des emplois à faible qualification.
- Une part importante des emplois concerne des « self employed ». L'emploi indépendant occupe 20% des actifs.
- Les formes atypiques de travail (temps partiel, intérim) se développent. La mobilité du travail s'accélère.
S'il est un élément négatif à mettre au passif de la nouvelle vague de l'économie c'est bien celui des inégalités.
[...] Le Krach qui se produit en octobre de cette année est d'une violence rare et se répercute dans le monde entier milliards de dollars s'envolent en quelques heures. Ce n'est qu'un début. L'instabilité des marchés financiers semble devenir une constante. En 1989 un autre krach sous forme de réplique se produit. Et ce n'est pas fini. Entre 1989 et 1992 le Nikkei perd 60% de sa valeur. Le Japon plonge dans une crise dont il aura du mal à sortir. En 1994 c'est le marché obligataire qui va mal. [...]
[...] Les aspects positifs et négatifs du bilan étant liés comme deux faces de la même médaille. La great job machine C'est dans le domaine de l'emploi que la politique de déréglementation et de libéralisation a donné ses résultats les plus étonnants. Aux Etats Unis ce qu'on a appelé la great job machine depuis les années Reagan est un drôle d'engin qui crée des emplois à la pelle. Les chiffres sont clairs et leur analyse est aisée : de 1982 à 1989 les Etats-Unis ont créé plus de 18 millions d'emplois. [...]
[...] En France une multitude de voix, peu suspectes d'anti-capitalisme primaire s'inquiètent du nouveau cours de notre économie comme Patrick Artus (Professeur à Polytechnique) ou Jean Peyrelevade (ancien PDG du Crédit Lyonnais). Le prix Nobel Maurice Allais n'a pas de mots assez durs pour dénoncer la chienlit laisser-fairiste Bibliographie indicative Economie pure et rendement social Maurice Allais Economies étrangères - La flexibilisation du marché du travail en Allemagne. Immobilier et finance en Allemagne et au Royaume-Uni. Thaïlande : le retour . [...]
[...] Cri qui porte qui porte, vu que le livre devient un véritable best-seller. la honte devrait être cotée en bourse : elle est un élément important du profit Le ras-le-bol des insiders Un phénomène nouveau apparaît : la dénonciation des aberrations du système par ses propres acteurs, ceux qui jusque-là en profitaient allègrement. Ces repentis du capitalisme sont représentés par George Soros, le financier qui a fait sa fortune en spéculant sur le marché des changes et qui constate sobrement qu'un type comme moi puisse faire fortune est la meilleure preuve que le système est pourri Même son de cloche pour Adair Turner (vice-président de Merril Lynch Europe). [...]
[...] Des cas similaires se produisent à travers le monde de Parmalat en Italie à la Baring's banque anglaise pluricentenaire que les exploits du trader Nick Leeson mettent en faillite (achetée par ING une livre symbolique.) Plus récemment deux faillites ont défrayé la chronique : celle du courtier en énergie Enron qui avait quelque peu maquillé ses comptes et celle du cabinet d'audit Arthur Andersen qui les avait vérifiés. Les cas exemplaires de WorldCom WorldCom est une entreprise de téléphonie issue du processus de libéralisation des années Reagan. [...]
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