La notion de « temps de travail » fait son apparition dans le vocabulaire au XIXème siècle, durant la révolution industrielle. Le temps de travail, qui s'oppose au temps de loisir ou temps libre, représente le nombre d'heures qu'un individu passe à créer un bien ou à produire un service, en contrepartie d'une rémunération. La réduction du temps de travail, d'abord calculé en heure/jour puis par semaine est depuis les débuts du syndicalisme au cœur des revendications des salariés. Ces revendications trouvèrent une concrétisation dans les mesures successives de diminution du temps de travail, particulièrement en 1981 avec le passage à 39h/semaine puis en 1998, avec les lois Aubry qui fixent la durée légale du travail à 35h hebdomadaires.
Ces réformes qui modifient en profondeur les comportements touchent directement les producteurs (entreprises) et les consommateurs (ménages), c'est à dire les agents économiques, habitués à effectuer des choix rationnels, et donc des arbitrages. Il est donc particulièrement intéressant de se demander en quoi les réductions du temps de travail ont des répercussions sur les choix microéconomiques des agents, mais aussi des conséquences indirectes par l'intermédiaire du marché.
[...] Il s'autogére et s'accommode de cette réduction du temps de travail qui modifie la valeur des objets, mais qui touche aussi directement le comportement des entreprises et des consommateurs. Le commissaire-priseur de la fiction Walrasienne doit de nouveau trouver un prix d'équilibre au marché suivant ses fluctuations. De la réduction du temps de travail s'ensuit une réorganisation complète du marché, les prix d'équilibre changent, la norme du marché diffère et le risque d'être éliminé du marché grandit. En conséquence, la situation des producteurs diffère, ils doivent se comporter autrement face à la nouvelle concurrence créée, et adapter leurs productions à cette nouvelle donne. [...]
[...] Quelles sont les conséquences d'une réduction du temps de travail sur les choix microéconomiques des agents ? La notion de temps de travail fait son apparition dans le vocabulaire au XIXème siècle, durant la révolution industrielle. Le temps de travail, qui s'oppose au temps de loisir ou temps libre, représente le nombre d'heures qu'un individu passe à créer un bien ou à produire un service, en contrepartie d'une rémunération. La réduction du temps de travail, d'abord calculé en heure/jour puis par semaine est depuis les débuts du syndicalisme au cœur des revendications des salariés. [...]
[...] L'entreprise peut décider elle-même de ne plus investir sur tel marché au profit d'un autre ou de se spécialiser. Les producteurs sont très vite confrontés à deux principaux choix pour rester actifs sur le marché : La limitation de production : Ils peuvent décider suite à une réduction du temps de travail de se spécialiser en un domaine et de réévaluer le marché et les besoins des consommateurs en conséquences. Si la firme décide de maintenir tous ses marchés elle doit trouver un moyen de garantir la stabilisation de sa production. [...]
[...] La réduction du temps de travail : une décision politique qui modifie la situation du marché . Une politique économique aux origines sociales Les politiques de réduction de la durée légale du travail mises en place par les gouvernements en 1981 et 1998 visait de nombreux objectifs (la réduction du chômage en particulier) et répondait à une volonté des travailleurs, qui souhaitaient obtenir une réduction de leur temps de travail pour un salaire à peu près égal. La volonté de lutter contre le chômage A l'origine, la réforme est initiée pour augmenter la demande de travail en le partageant. [...]
[...] On peut de ce fait arriver à une situation extrême qui serait le monopole. Mais elle peut tout aussi bien pour garantir sa cadence de production élevée et avoir recours à d'autres choix Afin qu'une entreprise puisse maintenir sa production après une réduction du temps de travail, deux choix s'offrent à elle : - L'emploi de davantage de force de travail : l'embauche. - Une modification de technologie au sein de l'entreprise : des gains de productivité. Si un producteur met une semaine de travail de 40 heures pour produire 10 biens et que l'on passe à 35 heures hebdomadaires, le producteur doit être capable d'entrer dans ses frais. [...]
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