Une des caractéristiques de la période que Jean Fourastié appelait les "trente glorieuses" est l'accroissement du rôle de l'État. D'État protecteur, il devient État-providence et garant de l'intérêt général. Keynes considérait que les interventions de l'État étaient nécessaires pour réguler l'économie.
Mais, depuis le milieu des années 1970, l'État-providence connaît une crise d'efficacité et de légitimité qui sape ses fondements et qui le conduit à un désengagement. La libéralisation de l'économie, la déréglementation sont certaines facettes de ce désengagement. Les libéraux contemporains mettent, en effet, l'accent sur la nécessité d'une régulation par le marché afin de restaurer la concurrence (...)
[...] Un État minimum se justifie pour faire respecter l'économie de marché. La vérité des prix assure le maintien de l'équilibre sur les marchés. Il faut donc faire jouer la concurrence afin d'atteindre l'équilibre général sur les trois marchés (du travail, du capital, des biens et des services). b - La crise de l'État-providence Durant les trente glorieuses, on assiste à une montée de l'État-providence qui serait responsable, selon les libéraux, de la crise économique actuelle. Le libéralisme qui s'est développé depuis le début de la crise à travers le monétarisme et l'économie de l'offre, prône toujours les vertus du marché. [...]
[...] III - CONCLUSION La déréglementation a conduit à ouvrir certains marchés à la concurrence et notamment des marchés monopolistiques ou oligopolistiques. Cependant, la multiplication des entreprises et la rivalité en matière de prix qui en a résulté ont conduit à un nouveau mouvement de concentrations afin de stabiliser ces marchés. La concurrence ne s'est donc pas forcément développée in fine. Cependant, cette nouvelle vague de concentrations a aussi permis à des entreprises d'améliorer leurs positions concurrentielles et de maintenir une certaine forme de concurrence. [...]
[...] Est-ce que le libéralisme est nécessairement positif pour la concurrence ? I - Le libéralisme et la déréglementation favorisent et accélèrent la concurrence. II - Le libéralisme favorise la constitution de monopoles et renforce la concentration - INTRODUCTION Une des caractéristiques de la période que Jean Fourastié appelait les trente glorieuses est l'accroissement du rôle de l'État. D'État- protecteur, il devient État-providence et garant de l'intérêt général. Keynes considérait que les interventions de l'État étaient nécessaires pour réguler l'économie. Mais, depuis le milieu des années 1970, l'État-providence connaît une crise d'efficacité et de légitimité qui sape ses fondements et qui le conduit à un désengagement. [...]
[...] La concurrence ne se maintenant pas naturellement le marché des transports aériens s'est finalement cartellisé et concentré contrairement au but recherché; on assiste à la restauration de la concurrence. L'économie de marché nécessite, en conséquence, une réglementation. B - Le mouvement de concentration des entreprises résulte aussi de facteurs microéconomiques La concentration des entreprises s'est développée à partir des années 1980 sous l'effet de la mondialisation de l'économie, de la création de l'Union Économique et Monétaire en Europe et donc sous l'effet de l'accroissement de la concurrence. [...]
[...] Enfin, elle s'est traduite par une réduction des règlements qui encadrent les entreprises en matière de prix, de salaires . - Mais le désengagement de l'État ne semble pas avoir tenu ses promesses en matière de concurrence entre les entreprises. A - Ce développement accru du mouvement de concentration des entreprises depuis les années 1980 lié à la déréglementation La déréglementation des marchés, à seule fin de les rendre conformes à l'idée de la théorie libérale, a eu des effets pervers. [...]
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