Durant les trente glorieuses, on assiste à une montée de l'État-providence qui serait responsable, selon les libéraux, de la crise économique actuelle.
Le libéralisme qui s'est développé depuis le début de la crise à travers le monétarisme et l'économie de l'offre, prône toujours les vertus du marché. Les libéraux considèrent que trop d'État est nocif à l'économie. Ces interventions sont inflationnistes et facteurs de récession (c'est l'investissement et non la demande qui est le moteur de l'économie; trop d'impôts tuent l'impôt avec la courbe de Laffer; effet d'éviction sur le secteur privé...).
L'État-providence connaît une crise d'efficacité; l'État rencontre des problèmes de financement malgré la croissance des prélèvements obligatoires (déficits budgétaires et sociaux élevés; hausse de la dette publique...) (...)
[...] Ainsi, la déréglementation devrait restaurer la concurrence qui est censée profiter aux consommateurs en maintenant les prix au niveau le plus faible. Ainsi, la déréglementation des marchés devait favoriser l'entrée de nouveaux producteurs sur les marchés concentrés (exemple des lignes aériennes) et supprimer des situations de monopoles La déréglementation s'est traduite aussi par un assouplissement du droit du travail afin de favoriser la flexibilité du travail et rétablir les conditions d'une concurrence pure et parfaite. Enfin, elle s'est traduite par une réduction des règlements qui encadrent les entreprises en matière de prix, de salaires . [...]
[...] Après avoir analysé en quoi la libéralisation de l'économie et la déréglementation devaient conduire à une concurrence accrue nous donnerons les raisons de l'échec relatif du désengagement de l'État qui s'est traduit par un développement exceptionnel du mouvement de concentrations II - DÉVELOPPEMENT - Les développements du libéralisme et de la déréglementation devaient conduire à une plus grande concurrence entre les entreprises, selon la loi libérale. A - Selon les libéraux, seule la régulation par le marché est efficace a - La théorie libérale considère que le marché est le seul moyen de régulation efficace. [...]
[...] " Un paradoxe : quinze ans de libéralisme et de déréglementation n'auront pas mené à une concurrence accrue, mais au contraire conduit à une vague exceptionnelle de concentrations I - Le libéralisme et la déréglementation favorisent et accélèrent la concurrence. développement du commerce mondial et des marchés, Constats croissance des entreprises, accélération de l'innovation technologique. baisse des prix, Conséquences augmentation de la productivité, uniformisation des modes de vie. II - Le libéralisme favorise la constitution de monopoles et renforce la concentration. [...]
[...] III - CONCLUSION La déréglementation a conduit à ouvrir certains marchés à la concurrence et notamment des marchés monopolistiques ou oligopolistiques. Cependant, la multiplication des entreprises et la rivalité en matière de prix qui en a résulté ont conduit à un nouveau mouvement de concentrations afin de stabiliser ces marchés. La concurrence ne s'est donc pas forcément développée in fine. Cependant, cette nouvelle vague de concentrations a aussi permis à des entreprises d'améliorer leurs positions concurrentielles et de maintenir une certaine forme de concurrence. [...]
[...] Ainsi, la déréglementation du marché aérien s'est produite; les compagnies aériennes se sont multipliées et certaines ont dû abandonner des lignes peu rentables pour réduire les coûts de production et mener une guerre des prix. Il a même été évoqué que la baisse des coûts allait à l'encontre de la sécurité. La concurrence ne se maintenant pas naturellement le marché des transports aériens s'est finalement cartellisé et concentré contrairement au but recherché; on assiste à la restauration de la concurrence. [...]
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