L'épargne, notion clé en économie, élément moteur de plusieurs phénomènes importants tels la croissance, a su captiver l'attention des économistes de tous les courants de pensée. Comprendre l'origine de ce phénomène et ses différents liens avec les variables économiques, tel a été l' objectif de deux écoles de pensée de positions opposées : l'école néoclassique et l'école keynésienne.
A travers ce document, nous allons essayer de répondre aux questions suivantes : comment est conçue et déterminée l'épargne chez les néoclassiques et les keynésiens ? Quels sont son implication et ses effets dans le circuit économique ? Est-ce un vice ou une vertu ?
Dans un premier temps, nous aborderons la conception et la détermination de l'épargne chez les auteur s cités ci-dessus, et dans un second son implication dans le circuit économique.
[...] Toutefois, ces mêmes agents n'épargnent pas pour le plaisir de détenir des liquidités, ils n'ont pas de préférence pour le futur. On épargne pour effectuer des placements rémunérés par un taux d'intérêt pour augmenter sa richesse future. Des auteurs comme Keynes mettent en doute cette conception. Keynes, dans la Théorie Générale, cite : Dans le flot d'acceptation des mots, il est agréable de découvrir un point fixe. Autant que nous sachions, personne ne conteste que l'épargne soit l'excès du revenu sur la dépense pour la consommation D'après Keynes, la consommation est donc le comportement prioritaire des ménages. [...]
[...] Il est vrai qu'au fur et à mesure que le revenu augmente, l'épargne augmente du fait que la propension à consommer est une fonction décroissante suite à la loi psychologique fondamentale. D'après l'équation on peut le démontrer : Soit une fonction de consommation affine, telle que C=cYdisp + CO (CO étant la consommation autonome). On a Ydisp –cYdisp - CO= ( 1-c)Ydisp CO. Or = s étant la propension marginale à épargner, soit de combien augmente l'épargne, lorsque le revenu augmente de 1%. D'où, on a sYdisp CO. [...]
[...] A travers ce document, nous allons essayer de répondre aux questions suivantes : comment est conçue et déterminée l'épargne chez les néoclassiques et les keynésiens ? Quels sont son implication et ses effets dans le circuit économique ? Est-ce un vice ou une vertu ? Dans un premier temps, nous aborderons la conception et la détermination de l'épargne chez les auteur s cités ci-dessus, et dans un second son implication dans le circuit économique. I. Conception et détermination de l'épargne chez les néoclassiques et chez Keynes Tout d'abord, les analyses des écoles néoclassique et keynésienne sur la question d'épargne sont différentes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture