L'objectif du présent travail est d'analyser sur base d'articles scientifiques les effets des concentrations et le rôle que peut et doit jouer une institution de concurrence.
[...] ( L'intégration verticale modifie la motivation de fixation du prix de F sur le marché en aval. Proposition 2 : Si , alors , obtiens un profit plus élevé en achetant à l'entreprise F plutôt qu'à un autre producteur non intégré U. (L'intégration verticale modifie également la motivation du concurrent à sélectionner son fournisseur d'input. Proposition 3 : ( Les profits du concurrent diminuent quand F augmente le prix de ses inputs. L'auteur identifie un argument anticoncurrentiel, l'effet de collusion de la fusion verticale : en effet, la fusion modifie l'incitant de l'entreprise intégrée F à fixer son prix (d'input) (de manière trop agressive), en raison du fait qu'elle devient le fournisseur de son concurrent sur le marché D. [...]
[...] Les zones A et B représentent clairement une perte de bien être pour la société, véritable inefficience allocative. La surface C n'occasionne pas de perte de bien être net, puisqu'elle est un transfert des consommateurs vers les producteurs. Enfin, la région D représente un gain pour la société (essentiellement pour les producteurs). Graphique 1 : Arbitrage entre efficience allocative et efficience productive selon Williamson Au total, la fusion entraine-t- elle une amélioration du bien être ? L'effet d'une fusion sur le bien-être revient à la différence entre les gains d'efficacité D et la perte sèche qui résulte de l'exercice du pouvoir de marché de la part de l'entité fusionnée (surface A et B). [...]
[...] Dans ce cas, F et agiront dans le secteur D comme si ils étaient deux entreprises autonomes avec des coûts marginaux et Les prix d'équilibre pour F et sont et . Les profits sont simplement et Remarquons que dans ce cas, interagit avec F dans le secteur en aval mais pas dans le secteur en amont ii) achètera les inputs à F au prix . Dans ce cas, et , donc interagit avec F dans les 2 secteurs et U). [...]
[...] L'objectif de cette section est de préciser les variables intervenant dans les analyses de la Commission Européenne en utilisant les régressions économétriques[21] de l'article de BERGMAN et Al.[22] . Cet article permet de dégager et évaluer les facteurs qui ont historiquement amené la Commission Européenne à approuver ou à interdire une fusion à l'aide d'un échantillon de 96 cas de fusions traité par celle-ci. La variable dépendante est le type de décision ; Accepter ou interdire une fusion. Cette variable binaire est régressée sur un ensemble de variables explicatives susceptibles d'influencer la décision. [...]
[...] Les coefficients des variables COLLUSION et ENTRYBARRIERS sont également positifs et significativement différents de zéro (au seuil de 1 La variable VERTICAL a un coefficient positif mais non statistiquement significatif ce qui est un résultat relativement surprenant étant donné le rappel théorique de la section précédente. La seconde régression ajoute à la première des variables politiques. Les résultats sont identiques mais nous constatons que le régresseur de la variable VERTICAL devient statistiquement significatif au seuil de 10% impliquant qu'une fusion avec des aspects d'intégration verticale a significativement plus de chance d'être refusée par la Commission. [...]
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