Les débats autour de la compétitivité vont bon train depuis déjà plusieurs années. Pour preuve, la
revue industrielle y consacra un large article en 1994 et la commission elle-même fit paraître son livre
blanc traitant de la compétitivité en 1993. Déjà à cette époque, des craintes étaient émises de voir les
sociétés constamment soumises à une guerre économique engendrée par la nécessité de la
compétitivité. De nos jours, nous pouvons d'ailleurs observer que ces craintes se sont révélées
justifiées car une entreprise ne peut survivre que si elle est « compétitive » sur son marché.
La compétitivité est un concept pour lequel on ne peut trouver une seule définition acceptée de tous.
C'est pour cela que diverses interprétations existent et qu'il faut faire très attention à leurs utilisations.
Nous verrons d'ailleurs les différences qui existent lorsque nous analysons ce concept soit d'un point
de vue microéconomique soit d'un point de vue macroéconomique.
Nous verrons donc dans ce travail ce que cache exactement cette notion de compétitivité et quelles
en sont ses conséquences. Nous verrons également comment essayer de la calculer et de voir quels
sont les indicateurs qui sont intéressants. Nous aurons également un bref aperçu de la législation
belge et enfin nous verrons comment se porte la compétitivité en Wallonie pour deux secteurs
différents.
[...] Les investissements des entreprises sont difficilement interprétables et cycliques. Les dépenses intérieures en R&D semblent faibles et les dépenses publiques en R&D sont également difficiles à interpréter. Enfin, l'état des finances publiques n'était pas des meilleurs Conclusion L'auteur déduit de cela que la loi est réduite à une norme salariale : en effet, si nous faisons abstraction des indicateurs qui donnent toujours une situation dégradée et si l'on considère que l'évolution des investissements est cyclique et réagit avec retard, il ne reste plus que les coûts salariaux et de l'énergie. [...]
[...] 192-198 LÖWENTHAL Paul ; octobre 1994 ; Compétitivité, enjeux et politiques ; pp.417-423 ; IN La compétitivité, fuyante et d'autant désirée ; Reflets et perspectives de la vie économique ; octobre 1994 MICHEL Etienne ; octobre 1994 ; La loi sur la compétitivité : évaluation et proposition ; pp.395416 ; IN La compétitivité, fuyante et d'autant désirée ; Reflets et perspectives de la vie économique ; octobre 1994 SMIT Jean-Pierre ; octobre 1994 ; L'emploi dépend de la compétitivité et de la rentabilité. [...]
[...] En premier lieu, si on considère cette définition au pied de la lettre, on ne devrait observer que des entités compétitives dans un marché concurrentiel mais une entreprise peut très bien être considérée comme non compétitive à un moment donné et survivre à moyen ou long terme. Inversement, une entreprise peut très être considérer comme très compétitive et ne pas supporter le poids de la concurrence à plus long terme. Les facteurs tant temporels que structurels sont donc très importants lorsque l'on essaye de déterminer la compétitivité d'une unité. De Villé parle également de la notion de compétitivité potentielle ou dynamique. [...]
[...] - 12 - L'emploi dépend de la compétitivité et de la rentabilité. Cas des fabrications électriques et métalliques . - Les origines des pertes d'emplois . - 12 Sur le plan de l'entreprise . - 12 Sur le plan du secteur . - 13 Exploration économétrique . - 13 - La loi sur la compétitivité : évaluation et proposition . [...]
[...] - 16 - Les indicateurs L'auteur propose de prendre 4 indicateurs en considération vu le concept et la méthode choisie : les performances (échanges internationaux et emploi), la conjoncture, les coûts et les déterminants structurels et qualitatifs Compétitivité : enjeu et politique6 Tous les pays se sont aujourd'hui inscrits dans une logique de développement. Au-delà des entreprises engagées dans le commerce extérieur, les nations génèrent des flux financiers qui mènent également au développement des marchés domestiques. Cela mène à gérer le paradoxe des économies ouvertes : d'une part, augmenter les exportations et diminuer les importations pour développer le travail et d'autre part, avoir un effet de revenu maximal en améliorant les termes d'échanges et en important un maximum dans le but d'exporter un plus grand volume à plus grande valeur ajoutée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture